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C’est la première d’une série de sanctions financières pour le complotiste américain d’extrême-droite Alex Jones. Pro-armes, il avait affirmé sur son site Infowars que la tuerie de l’école de Sandy Hook, dans l’État du Connecticut, n’était qu’une mise en scène orchestrée par des opposants au port d’armes à feu. Il s’agit de la pire tuerie survenue dans une école américaine : en 2012, un jeune homme de 20 ans armé d’un fusil automatique avait exécuté 20 enfants et 6 femmes adultes, avant de se suicider sur place. Depuis, l’établissement a été rasé pour être reconstruit.
Des sanctions contre la désinformation
Comme tant d’autres tueries dans des écoles, celle de Sandy Hook a ravivé le débat sur la régulation des armes à feu dans le pays. Aux États-Unis, plus de 30.000 personnes (suicides inclus) meurent chaque année dans une fusillade. Pour avoir nié la véracité de celle de Sandy Hook, Alex Jones a été condamné lors de son procès au Texas à verser 45,2 millions de dollars (44,4 millions d’euros) à Scarlett Lewis et Neil Heslin, parents d’un petit garçon de 6 ans décédé lors de l’assaut. Plus tôt dans la journée du 5 août 2022, leur avocat Wesley Ball a interpellé les jurés sur l’impact des déclarations d’Alex Jones : "Vous avez la capacité d’envoyer un message au pays entier, voire au monde (...). Et il consiste à arrêter Alex Jones. Arrêter la monétisation de la désinformation et des mensonges". Il a poursuivi en leur demandant de "faire en sorte qu’il ne puisse plus recommencer".
Des juges du Texas et du Connecticut avaient d’ores et déjà condamné Alex Jones à verser des dommages et intérêts, tout en laissant les jurés choisir le montant. Cette première condamnation est donc un préambule aux autres sanctions financières qui pourraient tomber dans les prochains jours. D’autres familles des victimes ont aussi engagé une série de procédures contre lui pour obtenir des compensations. De quoi l’empêcher de poursuivre ses allégations sur sa plateforme et donner un sérieux revers aux amateurs de théories complotistes.