Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Alors qu'il remplaçait un collègue le 27 avril 2011, sur un trajet entre Longuyon et Briey (Meurthe-et-Moselle), un chauffeur de bus a pris du retard. Soucieux de respecter son horaire, il est passé devant un arrêt de la commune de Mercy-le-Bas sans le marquer. Le problème, c'est qu'il a laissé un usager sur le trottoir.
Son employeur s'est empressé de l'appeler pour lui reprocher son attitude, ce qui n'a pas plu à l'intéressé, rapporte Le Républicain Lorrain. Agacé et visiblement en colère, le conducteur a raccroché. Il s'est ensuite dirigé vers le dépôt des véhicules de l'entreprise, alors que son service n'était pas terminé.
Le terme "abandon de poste" validé
C'est cette décision, considérée comme un "abandon de poste", qui l'a perdu. Licencié pour "faute grave", l'homme a intenté un procès contre son employeur, estimant que son erreur ne justifiait pas une telle punition. Rappelons qu'une "faute grave" empêche à la personne responsable de profiter d'un préavis et de toucher des indemnités.
L'ex-conducteur a remporté le premier procès, mais l'entreprise a gagné le deuxième en faisant appel. L'ancien chauffeur a enfin porté l'affaire à la Cour de cassation, mais a perdu mercredi dernier. Le tribunal a validé l'"abandon de poste". Il a également convenu que manquer l'arrêt avait été dommageable à la réputation de l'entreprise dans la commune de Mercy-le-Bas, et qu'il s'agissait d'un acte injustifié.