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INTERVIEW. Noëlle Châtelet, écrivaine et présidente de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), se confie le suicide de sa mère mais également sur son combat sur le droit à mourir.
© abacapressLa France n’a jamais compté autant de détenus dans ses prisons. Les derniers chiffres de l’administration pénitentiaire, publiés ce lundi, révèlent que 67 977 personnes étaient incarcérées au 1er juin, soit 138 de plus que le mois dernier. Un nouveau record qui inquiète les gardiens. La capacité d’accueil des maisons d’arrêt françaises n’est en effet que de 57 325 places.
Pas assez de moyens
Christiane Taubira, qui a affirmé sa volonté d’en finir avec le « tout carcéral », a récemment annoncé un plan de renforcement de la sécurité dans les prisons, pour lequel 33 millions d’euros ont été débloqués. Mais ces mesures ne sont pas suffisantes pour le premier syndicat pénitentiaire, qui dénonce la surpopulation carcérale, et appelle ce mardi à un blocage de tous les établissements pénitentiaires.
Le « ras-le-bol » des gardiens
« Il s'agit de bloquer l'institution » a indiqué Stéphane Barraut, secrétaire général adjoint de l'Ufap-Unsa Justice. « C'est un coup de semonce, pour faire prendre conscience à nos dirigeants de l'urgence » a-t-il précisé. Une profession qui entend bien exprimer son « ras-le-bol » donc, face au manques de moyens, et face au nombre toujours grandissant d’incarcérations. Si le nombre de personnes condamnées semblent stable, c’est celui des personnes placées en détention provisoire qui poserait problème : +1,2%.
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