Au tribunal d'Avignon, Dominique Pelicot, a écopé de vingt ans de prison. Pour ses co-accusés, des peines souvent moins élevées que celles des réquisitoires ont été prononcées.
Le couperet est tombé il y a quelques jours. Les personnes âgées de plus de 65 ans, ainsi que toutes celles présentant des comorbidités, peuvent prendre rendez-vous pour une troisième dose de vaccin, six mois minimum après leur première injection. L’objectif ? Renforcer la protection des vaccins face au variant Delta, plus contagieux et plus résistant.
Troisième dose : "Pfff, encore une fois !"
La mesure divise parmi les Français, entre ceux qui ne voient pas l’intérêt et ceux qui attendent patiemment leur troisième – mais sûrement pas dernier – rendez-vous dans un centre de vaccination. Et puis il y a ceux qui sont encore indécis, loin d’être des anti-vaccins mais qui, après un an et demi de pandémie, en ont assez de toutes ces mesures. C’est le cas de Pascale, 66 ans et bientôt retraitée, qui ne sait pas encore si elle fera sa troisième dose ou non.
Ses deux premières injections se sont déroulées sans encombre, puisque Pascale n’a eu aucun effet secondaire. "J’avoue que mon premier réflexe est de me dire : pfff encore une fois ! Je ne me dis pas ‘Oui, oui je vais me faire vacciner’", précise-t-elle, avant d’ajouter : "Et puis bon, j’en ai ras-le-bol d’aller me faire vacciner !".
Prise de rendez-vous, trajet pour y aller, attente au centre de vaccination… C’est vrai qu’il n’a pas été simple pour les Français d’obtenir leurs injections. Un parcours plus ou moins compliqué que cette future retraitée n’est pas prête à recommencer tout de suite. Encore indécise, Pascale sait qu’elle se décidera au dernier moment et que son choix dépendra en grande partie des prochaines semaines…
Troisième dose : "Si les indicateurs ne remontent pas, je n'y vais pas"
"Je prendrai ma décision en fonction de la situation sanitaire", nous explique Pascale, qui souligne qu’elle continue d’appliquer les gestes barrières, même si elle a repris un quotidien plus normal. "Transports en commun, restaurants… Je sors de nouveau et je fréquente aussi bien des gens de mon âge vaccinés que des jeunes non vaccinés", ajoute-t-elle auprès de Planet.
Alors Pascale est dans l’expectative et attend de voir ce qu'il va se passer dans les prochains mois : "Si les indicateurs ne remontent pas et restent stables, je n’irais pas. Par contre, si ça flambe, si tout remonte, tant pis et j’y retourne". Un autre aspect la fait hésiter : la communication du gouvernement au sujet de la troisième dose.
Troisième dose : "J'ai assez donné pour l'instant"
Pascale regrette auprès de Planet le manque "d’informations claires pour savoir si je dois faire ou non cette troisième dose". En effet, complètement vaccinée en juillet, la sexagénaire n’est pas encore éligible à cette troisième dose et ne sait pas si ça vaudra encore le coup quand elle y aura accès. "Avant on nous disait qu’on protégeait les autres et qu’on se protégeait, maintenant on nous dit qu’on se protège nous et plus tellement les autres… Qu’est-ce qu’il faut retenir ?".
Alors, avant de prendre sa décision, elle prendra le temps de s’informer sur la situation sanitaire et sur l’émergence de nouveaux variants. "S’il faut se faire vacciner chaque année comme la grippe, pas de problème, mais là c’est bon j’ai assez donné pour l’instant", conclut-elle.