Transport en commun : ce qui est interdit et ce qui ne l'est pas

Transports en commun : ce qui est interdit ou non de faire

Comme tous les espaces publics, les moyens de transport collectif ont leurs interdits. En temps de crise sanitaire, certaines règles de bases apparaissent comme encore plus importantes. Planet vous explique donc ce que vous avez le droit de faire ou pas.

C'est une recommandation qui a fait bondir certains internautes. En janvier 2021, la très sérieuse Académie de Médecine invitait les usagers des transports en commun à se taire lors de leurs trajets. Une injonction au silence qui s'inscrit évidemment dans la lutte contre la propagation de la Covid-19. L'organisme préconise donc "d'éviter de parler et de téléphoner" en raison de l'impossibilité de garder une réelle distanciation physique, rapporte le quotidien le Figaro.

Difficile d'imaginer que cette recommandation sera suivie. En revanche, il existe tout un ensemble de règles propres aux transports en commun. Ne pas les respecter expose à des amendes plus ou moins importantes comme le précise le Parisien à l'aide d'une infographie.

Transports en commun : les règles de savoir vivre s'appliquent

Si discuter avec vos compagnons de voyages n'est pas interdit, une amende de 60 euros est en revanche à prévoir pour quiconque se rend coupable de trouble à la tranquillité. Plus concrètement, il est ainsi interdit d'écouter de la musique sans écouteur. Jouer d'un instrument de musique n'est pas non plus toléré sauf si vous disposez d'une autorisation officielle de la RATP.

Fumer dans les transports en commun est passible de 68 euros d'amende. Si vous vous faites prendre en flagrant délit de crachat, la sanction sera de 35 euros préciseL'Est Républicain. Vous pouvez en revanche manger ou boire sans problème dans le métro mais à condition de ne pas jeter vos détritus hors des poubelles. Enfin si vous voyagez avec votre amoureux ou votre amoureuse, vous pouvez vous embrasser sans crainte mais "à condition de rester dans les règles de la bienséance" déclare la RATP.

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Puis-je prendre mon vélo dans les transports en commun ? La réponse à cette question dans la suite de notre article.

Transport en commun : les vélos tolérés à certaines conditions

Si vous êtes un ou une cycliste aguerri, vous vous demandez peut-être si vous pouvez emmener votre véhicule dans le RER ou le bus. En effet, si il est écologique, votre VTT peut s'avérer sale et encombrant pour les autres voyageurs.

Dans le bus, le tramway et le métro : le vélo est tout simplement interdit pour des raisons évidentes de place. Seule la ligne 1 du métro parisien accueille les vélo, précise un article du Parisien. En revanche, les possesseurs de vélos pliables ont le droit de transporter leur bicyclette.

Dans les Transiliens et RER, les vélos sont les bienvenus mais seulement hors des heures de pointe. Concernant la capitale, les horaires ou les vélos ne sont pas tolérés s'établissent donc entre 6h30 et 9h le matin et entre 16h et 19h30 le soir. Certaines rames de Transilien et de RER disposent même d'aires de stationnement spécifiques aux vélos.

D'autres interdictions, cependant, demeurent insoupconnées. Plus de précisions dans la suite de notre article

Transport en commun : ces règles méconnues et étonnantes

Vous avez peut-être l'habitude de mettre vos pieds sur la banquette d'en face après une journée harassante. Sachez que ce comportement vous expose à une amende de 60 euros. Prier de manière trop démonstrative est également interdit. De même, le prosélytisme via la distribution de tracts est prohibé.

Enfin si vous avez l'habitude de vous prendre en photos lors de vos voyages, sachez que la diffusion de ces images sur les réseaux sociaux n'est pas permise. Dans la réalité, cette règle est rarement respectée. En revanche, si vous êtes journaliste ou réalisateur de cinéma, il est alors nécessaire de contacter la RATP avant de débuter le tournage.