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Dans cette affaire de trafic de drogue, 18 personnes sont mises en cause. Les Espagnols, Lettons, Estoniens et Français inculpés sont soupçonnés d’avoir importé de la cocaïne en Europe depuis la République Dominicaine, avec l’aide de passeurs à l’aéroport de Roissy, à Paris. Parmi elles, 10 ont été remises en liberté.
Une ordonnance de renvoi signée trop tôt
Cependant, ces remises en liberté proviennent d’une erreur judiciaire. Le 26 juillet dernier, un des magistrats, en charge de l’affaire, a signé une ordonnance de renvoi. Or, celui-ci était en droit de le faire, mais seulement à partir du lendemain. Le 23 septembre, la 16e chambre correctionnelle a constaté l’erreur. Elle a donc annulé l’ordonnance, avant de se dessaisir puis de renvoyer l’affaire au parquet de Paris. Deux détenus, un Espagnol et un Letton, avaient alors été libérés.
Le tribunal correctionnel avait alors demandé un retour au stade de l’instruction pour cette affaire, mais les avocats des inculpés ont fait appel de la décision. Ces derniers estiment que la détention de leurs clients s’appuie sur des actes de procédure qui n’ont plus de valeur légale.
Quelle suite pour les relâchés ?
Les détenus ne se sont pas vus imposer de contrôle judiciaire. Ils sont donc, chacun, libres de quitter le territoire français. "Ils ne comprennent rien de ce qui est en train de se passer", a commenté Maître Charlotte Plantin qui rappelle qu'étant tous ressortissants européens, ils savent qu'ils peuvent faire l'objet d'un mandat d'arrêt européen. "Ils savent qu'ils doivent rester joignables" ajoute l'avocate.