Le 24 décembre dernier, un lot de poulet de la marque Le Gaulois a fait l’objet d’un rappel. Découvrez les enseignes concernées.
Ça y est, 2024 pointe enfin son nez. Et cette année promet d'être riche en changement : smic, retraite, biodéchets ... Voici tous ceux qui impacteront vos vies personnelle et professionnelle, mais également votre budget au 1er janvier 2024… Alors prenez bonne note !
MaPrimeRénov’ évolue…
Le coup de pouce en faveur de la rénovation énergétique va se diviser en deux piliers :
- Efficacité, pour éliminer les chauffages énergivores (fioul, charbon ou gaz) au profit de pompes à chaleur ou encore de chaudières à granulés ;
- Performance, pour accélérer les rénovations énergétiques d’ampleur.
Le gouvernement espère réaliser 200.000 rénovations performantes en 2024 (contre 90.000 en 2022).
Pour cela, la prime à la rénovation globale sera plus incitative pour les ménages les plus modestes et pour les propriétaires de passoires énergétiques.
Autre nouveauté : afin de mener à bien chaque projet de rénovation d’ampleur (et obtenir la prime), les ménages devront passer par le dispositif MonAccompagnateurRénov’.
… et MaPrimeAdapt’ démarre
Cette prime, étroitement associée à MaPrimeRénov’ ( afin de combiner projets de rénovation énergétique et ceux d’adaptation au vieillissement), va en fait centraliser trois aides préexistantes :
- "Habiter facile" de l’Agence nationale de l’habitat (Anah)*,
- "Habitat cadre de vie" de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav),
- le crédit d’impôt autonomie (qui couvre jusqu’à 25% des dépenses liées à la mise en place d’équipements d’accessibilité du logement).
L’État prévoit d’adapter 680.000 logements au vieillissement au cours des dix prochaines années.* Cette aide demeure valable pour toutes démarches entamées en 2023.
Les chaudières à gaz sorties des CEE
L’arrêté du 4 octobre 2023 supprime la fiche Bar-TH-106 relative à la chaudière individuelle à haute performance énergétique. L’installation d’une chaudière n’est de ce fait plus éligible aux primes CEE (certificat d’économies d’énergie).
Le bonus écologique restreint
Aujourd’hui, ce bonus s’élève à 5.000€ pour l’achat d’une voiture électrique (7.000 pour les foyers modestes), auquel s’ajoute la prime à la casse (jusqu’à 6.000€). Des aides qui subventionnent indirectement l’industrie automobile chinoise, qui pèse de plus en plus dans les ventes en France, d’après l’État. Fin donc, du bonus les véhicules dont la production est la plus polluante.