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Il y a trente ans, jour pour jour, a eu lieu la plus grande catastrophe nucléaire de l’histoire à Tchernobyl (Ukraine). Cette catastrophe a propagé dans l’atmosphère l’équivalent radioactif de 400 fois la bombe d’Hiroshima et pourrait avoir tué près de 4 000 personnes, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). De son côté, l’ONG Greenpeace estime que 200 000 personnes ont contracté un cancer suite à cet évènement.
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Depuis, l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima (Japon) en 2011, suite à un tsunami, est venu rappeler qu’une catastrophe nucléaire est toujours possible.
Pour l’instant, en France, "il n’y a jamais eu d’accident grave sur les centrales nucléaires ayant des conséquences radiologiques sur les populations environnantes", indique sur son site l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire. Mais si jamais cela devait arriver, quel devrait être la réaction des citoyens autour de la centrale nucléaire ?
A moins de 10 kms d’une centrale nucléaire, les riverains doivent être informés
Depuis la catastrophe nucléaire de Fukushima, un plan national a été adopté en 2014 en France où notre pays compte 19 centrales réparties sur tout le territoire (sauf en Bretagne), soit le plus grand parc nucléaire d’Europe. Autour de chaque centrale, se trouve un périmètre de sécurité de 10 kms où les riverains doivent être informés en cas d’accident nucléaire. Comme l’indique France 2, dans le plan national de 2014, il est prévu que l’Etat organise des points de rassemblement, des plans d’évacuation et des lieux d’hébergement.
Prendre un comprimé d’iode pour éviter les risques de cancer
Si une catastrophe nucléaire devait avoir lieu, la sirène des pompiers retentirait alors. Parmi les toutes premières choses à faire en ce cas : rester chez soi, calfeutrer sa maison, couper la ventilation et prendre un comprimé d’iode. En effet, un accident nucléaire s’accompagne d’une émission d’iode radioactif qui pénètre dans le sang et qui vient se stocker dans la glande thyroïde jusqu’à saturation. Or l’irradiation prolongée de cet organe augmente le risque de cancer et peut atteindre les fœtus ; les bébés et jeunes enfants sont ceux qui courent le plus de risque. Toutefois, comme l’indique l’agence fédéral de contrôle nucléaire, "la glande thyroïde ne fait pas de distinction entre l'iode radioactif et l'iode ordinaire. En la saturant à temps d'iode ordinaire, vous empêchez votre corps d'accumuler de l'iode radioactif."
Autres choses à faire en cas de catastrophe nucléaire : se tenir informer (Tv, radio, Internet…), limiter ses communications téléphoniques (pour ne pas saturer le réseau utile aux secours), ne pas se déplacer à l’extérieur même pour aller chercher ses enfants à l’école, et enfin se préparer à une éventuelle évacuation en emportant dans un sac vos papiers personnels, des vêtements, vos traitements médicaux et de la nourriture. Autant de réflexes à prendre et qui sont expliciter sur le site distribution-iode.com.
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