Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Les premières mises en examen se sont déroulées ce mardi dans l’affaire des soupçons d’espionnage chez Ikea France. Un responsable du département gestion du risque d'Ikea France (de 1998 à 2012), et son ancienne adjointe, ont été convoqués chez le juge d’instruction. L’ancienne directrice adjointe a été poursuivie pour infraction à la législation sur des fichiers informatiques. Placée sous contrôle judiciaire, elle “conteste les faits qui lui sont reprochés” selon son avocat, Aurélien Hamelle.
Accusés de s’être renseigner sur les antécédents judiciaires de leurs salariés
Le scandale a éclaté en février 2011 lorsque le Canard Enchaîné a révélé que certains membres d’Ikea France étaient accusés de s’être procurer des informations privées sur leurs salariés et leurs clients. Selon les informations du journal, ils se seraient renseignés sur leurs antécédents judiciaires, policiers ou encore sur leurs comptes en banque. Suite aux plaintes déposées par la CGT et la FO, la justice avait ouvert une enquête en avril 2012.
“Redorer l’image” du groupe
Suite à la médiatisation de l’affaire, l'établissement a annoncé qu'"un ancien directeur général d'Ikea France, une ancienne directrice des ressources humaines, un ancien directeur financier et l'actuel directeur de gestion du risque d' Ikea France” ont été déchu de leur poste. L’entreprise a même mis en place à partir juillet 2012 “un code de conduite”. "Les engagements pris devant la presse avaient pour seul but de redorer l'image de marque du groupe" estime Hocine Redouani, délégué FO, "aucun engagement n'a été honoré” selon lui.