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ce mercredi, François Hollande a plaidé la cause de Serge Atlaoui, français condamné à mort, dans une lettre adressée au président indonésien. Le chef de l’Etat lui a demandé de "surseoir à son exécution". La cour suprême d’Indonésie a rejeté, mardi, l’ultime recours du Français condamné à la peine capitale en 2008 pour trafic de drogue. Serge Atlaoui pourrait être exécuté dans les jours à venir.
Le Premier ministre Manuel Valls a, lui aussi, apporté son soutien aux proches de Serge Atlaoui, en déclarant, mercredi, sur son compte Twitter "défendre" le Français.
Une famille dans l’angoisse
La famille du condamné a imploré le président de la République française, François Hollande ainsi que l’Union européenne de "tout mettre œuvre pour sauver Serge Atlaoui" du peloton d’exécution, appelant aussi à une "mobilisation citoyenne", a déclaré le frère du condamné à l’AFP.
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Au micro d’RTL, la femme du français, Sabine Atlaoui, a lancé "un appel très fort à ce que la France intervienne, que le gouvernement français soit là". L’homme de 51 ans, originaire de Metz et incarcéré depuis 10 ans, a toujours clamé son innocence.
Toutefois, les autorités indonésiennes, on fait savoir en octobre dernier, qu’elles n’accorderont aucune grâce aux condamnés à mort liée aux trafics de drogue. En janvier, 6 personnes ont été exécutées dont 5 étrangers. L’Indonésie est l’un des pays les plus sévères au monde dans la législation anti-drogue.
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