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Visa FrançaisIllustrationIstock
Le 1er avril sera à nouveau un mois de changements et de nouveautés pour de nombreux compatriotes. Aides sociales, aides au logement, conditions de voyage, frais de notaire... Il y aura du bon et du moins bon pour le quotidien des Français, des baisses et des hausses. En voici la liste principale.
Sommaire

Comme chaque mois de l'année ou presque, avril arrive avec son lot de nouveautés et de changements. Et comme d'habitude, il y a de bonnes et de mauvaises nouvelles. Nous vous les avons pour la plupart déjà rapportés. La Voix du Nord en a fait un condensé, que nous vous vous retranscrivons un peu en avance.

Des aides sociales revalorisées

Les aides la CAF augmenteront de 1,7 % dès le 1 er et ce n'est pas un poisson d'avril. Un bénéficiaire du RSA le verra ainsi passer de 635,71 euros à 646,52 euros, soit une hausse de 10,81 euros. L'AAH, l'Allocation adulte handicapé passera elle de 1016,05 euros à 1033,32 euros pour un adulte célibataire dans cette situation, soit une hausse mensuelle de 17,27 euros. Enfin, la prime d'activité (dont le but est, dixit le service public "d'inciter les travailleurs - salariés ou non salariés - aux ressources modestes, à exercer ou reprendre une activité professionnelle et à soutenir leur pouvoir d'achat"), fera l'objet d'un petit coup de pouce, passant de 622,63 euros à 633,21 euros, soit plus 10,58 euros mensuels.

Une hausse significative des frais de notaires

Nous vous l'avions annoncée en détail. La hausse des frais de notaire sera active dès le 1 er avril, de 0,5 point. Plus particulièrement dans certaines régions. Ce pour compenser la baise des transactions dans l'ancien et renflouer les caisses des collectivités territoriales. La loi de finances 2025 du gouvernement Bayrou autorise en effet à "augmenter de 0,5 point les droits de mutation - les frais à payer, ndlr - à titre onéreux (DMTO) sur les achats immobiliers." La Voix du Nord précise que les frais de notaire sont "progressifs et varient en fonction de la valeur d’achat du bien immobilier, avec un plafond fixé dorénavant à 5 %",  explique le ministère de l'Economie. 

Notez que les primo-accédants, qui n'étaient pas propriétaires de leur résidence principale les deux dernières années, seront exemptés de cette hausse des droits de mutation.

Extension du PTZ jusqu'en 2027, coup dur pour les chômeurs et les salariés en arrêt maladie

Les primo-accédants, justement, pourront désormais profiter du PTZ, ou prêt à taux zéro ("prêt sans intérêts, sans frais de dossier et d’une durée ne pouvant excéder 25 ans"), pour l'achat d'un bien neuf sur tout le territoire (sous conditions de ressources) jusqu’au 31 décembre 2027.

Vidéo du jour

Autre bonne nouvelle : le prix du gaz devrait rester stable, comme il l'était entre et février et mars derniers. Une mauvaise nouvelle cependant pour les chômeurs, particulièrement les seniors, les allocataires percevront tous une indemnité mensuelle sur 30 jours (au lieu de 31 jours en janvier ou 28 et 29 en février par exemple), ce qui fera 5 jours de "salaire" en moins sur l'année dorénavant. En revanche, un allongement maximal de 137 jours d'indemnisation en cas de formation en sera accordé " à tous les allocataires âgés de 55 ans et plus à la date de fin de contrat de travail", alors que ce dispositif ne concernait que les 53 et 54 ans.

Les salariés en arrêt maladie verront eux leurs indemnités journalières versées par l'assurance maladie baisser fortement. De 50 % du salaire et dans la limite de 1,8 smic, elles vont passer à 1,4 smic. 

Du nouveau pour la Belgique et l'Angleterre

.La Voix du Nord s'intéresse forcément à ce qu'il se passe en Belgique. Et le quotidien nous apprend que la loi sur les cigarettes va se durcir, au grand dam des frontaliers qui vont se servir au plat pays. Le tabac ne sera plus visible dans les rayons des supermarchés, marchands de journaux, stations-services ou encore magasins de duty free ! Il faudra en faire la demande pour y avoir accès.

Enfin, mauvaise nouvelle pour ceux qui se rendent outre-Manche. Brexit oblige, un visa sera obligatoire dès le 2 avril sous la forme d’une autorisation de voyage électronique (ETA). Coûtant environ 11,90 euros, il sera toutefois valable deux ans ou jusqu'à expiration du passeport.  Et il sera utilisable pour plusieurs séjours, d’une durée maximale de 6 mois chacun. Les demandes sont ouvertes sur le site du gouvernement anglais.