Le prix de l’or a atteint des sommets historiques en 2024 dépassant les 2 500 euros pour une once d’or. Faut-il vendre ou continuer d’investir dans ce métal précieux ? On fait le point.
Le syndicat des restaurateurs (Synhorcat) a récemment proposé d’accorder le nom de "restaurant" uniquement aux "établissements qui servent à leur clientèle, dans des conditionnements non jetables, des plats cuisinés sur place à base de produits bruts". A ce jour, n’importe quelle enseigne qui sert des plats y compris surgelés ou réchauffés peut se s'appeler "restaurant".
Un amendement pour la loi Hamon
La députée socialiste de Gironde, Pascale Got va déposer prochainement un amendement pour la loi sur la consommation afin que l’appellation ne soit accordée qu’aux cuisiniers qui utilisent "des produits bruts". Seuls les fromages et le saucisson seront autorisés étant donné leur mode de production. Le pain, quant à lui, devra être fourni par une boulangerie du coin tout comme les pâtisseries.
Renouer avec les clients
Ce projet de label permettrait ainsi de restaurer la confiance perdue par les restaurateurs avec les clients. Selon un sondage Opinionway, 45% des clients ne leur font en effet pas confiance sur la transparence et pas moins de 38% mettent en cause la qualité des plats servis. Si pour le moment, le syndicat des restaurateurs s’en remet à des labels privés pour certifier la préparation et la qualité des produits utilisés, cette loi permettrait ainsi aux clients de retrouver confiance en ce qui se trouve dans leurs assiettes.
La loi sur la consommation sera défendue par le ministre chargé de la Consommation, Benoît Hamon et le minsitre de l'agriculture Stéphane Le Foll au Parlement fin juin.