De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Jeff Bezos n’a pas peur de le dire : le moment le plus important de la journée, celui qui lui permet de maximiser sa productivité, c’est l’instant qu’il s’accorde à ne rien faire. Cela ne signifie pas, en pratique, qu’il ne fait rien. En vérité, indique Business Insider, cela correspond davantage au fait de n’avoir rien de prévu à l’agenda.
"J’aime tourner en rond le matin. Je me lève tôt. Je me couche tôt. J’aime lire le journal. J’aime prendre un café. J’aime prendre le petit déjeuner avec mes enfants avant qu’ils aillent à l’école. Ce temps est donc très important pour moi. C’est pourquoi j’organise ma première réunion à dix heures", écrit-il par exemple dans son nouveau livre intitulé Invent & Wander : The Collected Writings of Jeff Bezos, publié en novembre de l’année passée.
Pour autant, les principes de l’homme qui, longtemps, fut le plus riche du monde ne se limitent pas à cela. Il est d’ailleurs connu pour quelques habitudes assez farfelues… Comme la règle des deux pizzas, que décrivait déjà avec force de détails The Guardian (article en anglais), en 2018.
Jeff Bezos : c’est quoi la règle des deux pizzas ?
Fondamentalement, la règle des deux pizzas compte parmi les préceptes les plus efficients du fondateur d’Amazon. Elle consiste, assez simplement, à conserver des équipes de petites tailles (que l’on pourrait théoriquement nourrir avec deux pizzas), particulièrement quand il s’agit de programmer une réunion ou de prendre une décision. Elle s’adresse donc aux managers plutôt qu’aux employés et vise à entretenir le dynamisme de l’équipe.
Parce que, théoriquement, quatre personnes peuvent manger une pizza, une réunion ne devrait donc jamais excéder 8 personnes, indique le site spécialisé Welcome to the Jungle. Et Jeff Bezos de corriger : pas plus de 5 à 7 individus. En somme, la "two-pizza rule" permet à Amazon de gagner de nouveaux secteurs sans jamais avoir à embaucher de nouveaux travailleurs. Mais elle ne permet pas de construire un environnement de travail épanouissant pour les dits employés, au contraire…
Jeff Bezos et la théorie de la chaise vide
Naturellement, les principes de management de l’homme qui a fondé l’une des plus grandes entreprises du monde ne s’arrêtent pas à une unique règle sur le nombre de pizzas qu’il faudrait pouvoir apporter en réunion.
Jeff Bezos est aussi un adepte de la "théorie de la chaise vide", rapporte en effet Presse Citron sur son site. Celle-ci consiste avant tout à bien garder à l’esprit qui est la véritable priorité d’Amazon : sa clientèle. C’est pourquoi, dans les réunions qui le nécessitent, le "grand patron" n’hésite donc pas à laisser une chaise vide autour de la table. De sorte à rappeler que le client compte plus que tout.
Penser à long terme et rester disponible pour ses consommateurs
D’une façon générale, poursuit Presse Citron, Jeff Bezos fait son possible pour rester aussi disponible que possible pour sa clientèle. C’est elle qu’il faut satisfaire plus que qui que ce soit d’autre.
Cela veut donc dire qu’il est possible d’écrire au patron d’Amazon, qui vient cependant de lâcher un peu de lest sur la direction de l’entreprise comme l’explique Le Monde. A voir s’il continuera de répondre aux courriels envoyés à son adresse ([email protected]) après son départ.
Enfin, le fondateur d’Amazon n’a jamais souhaité s'embarrasser du cours de l’action de son entreprise. Il ne s’agit pas, estime-t-il, d’un outil très pertinent.