La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Jeudi 16 mars dernier, Elisabeth Borne mobilisait l’article 49.3 de la Constitution pour adopter définitivement la réforme des retraites sans vote de l’Assemblée. Alors que la réforme doit encore passer par le Conseil constitutionnel, une nouvelle journée de mobilisation est organisée le jeudi 23 mars. Ce nouvel épisode de manifestation a été programmé à la suite de l’annonce de la Première ministre. En effet, Catherine Perret, secrétaire confédérale de la CGT, s’est exprimée sur les futures mobilisations. Retransmise en direct par BFMTV, Catherine Perret annonçait que l’intersyndicale "appelle à des rassemblements syndicaux de proximité ce week-end" et une nouvelle journée de mobilisation nationale le jeudi 23 mars. De nombreux syndicats du secteur public restent donc mobilisés.
Le week-end du 18 mars, en supplément des mobilisations locales, certains secteurs reconduisaient déjà la grève. La raffinerie TotalEnergies de Normandie, la plus importante du territoire, était bloquée dès samedi pour contester la réforme des retraites et les décisions successives du gouvernement. D’autres raffineries départementales étaient également bloquées. Ces blocages depuis le 7 mars, sixième journée de mobilisation, a entraîné une pénurie de carburants visible dans plusieurs départements notamment dans les Bouches-du-Rhône. Consultez notre diaporama ci-dessous pour connaître celles qui continuent à être mobilisées.
Tous les secteurs continuent de se mobiliser
Depuis le 7 mars, tous les secteurs se joignent au mouvement de grève et de contestation contre la réforme des retraites. Parmi eux, on retrouve les transports ferroviaires et aériens, les raffineries, ou encore les éboueurs. Alors que les deux motions de censure déposées à l’Assemblée en réponse à la onzième utilisation du 49.3 ont été rejetées, les syndicats gardent espoir. Ils comptent bien se mobiliser jusqu’à la suppression du texte. Mais, quelle est la réponse du gouvernement ?
Mardi 21 mars, Emmanuel Macron réunissait les parlementaires de son camp à l’Elysée.Selon les propos rapportés par FranceInfo d’un participant à cette réunion, le président aurait évoqué les mouvements de contestation. "La foule qui manifeste n’a pas de légitimité face au peuple qui s’exprime à travers ses élus" aurait-il prononcé. Par ailleurs, de nombreux secteurs seront toujours bien mobilisés demain.
Découvrez dans notre diaporama ci-dessous les secteurs concernés par cette neuvième journée de grève générale.