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Une "semaine noire" contre la réforme des retraites portée par le gouvernement... Et l'énergie comme outil de lutte. Les syndicats se mobilisent pour manifester leur désaccord avec ce projet de loi, qui repousse, entre autres, l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans. Le jeudi 9 mars 2023, la CGT-Energie a effectué plusieurs opérations dans le cadre d'une "journée de sobriété énergétique".
Ainsi, l'électricité a été coupée dans plusieurs lieux jugés "non-essentiels" par les électriciens et gaziers. Selon CentrePresse Aveyron, cette opération fait un écho "inversé" aux bâtiments et lieux fermés par l'exécutif dans le cadre des confinements liés à l'épidémie de Covid-19. A Paris, à Toulouse, et ailleurs en France, ces coupures d'électricité d'une durée de quelques secondes à une heure sont survenues dans des endroits bien définis que vous pouvez retrouver dans notre diaporama ci-dessous.
Plusieurs bâtiments mis en "gratuité d'électricité"
La stratégie des syndicats de l'énergie ne s'arrête pas là. Certains hôpitaux et d'autres clients d'Enedis ont été mis en gratuité d'électricité ces derniers jours. En janvier dernier, la CGT avait déjà publié un communiqué dans lequel elle annonçait avoir perpétué ces actions "Robin des Bois" dans plusieurs bâtiments, à savoir :
- Des hôpitaux ou cliniques ;
- Des patinoires ;
- Des piscines municipales ;
- Des centres sportifs publics ;
- Des associations d'intérêt public ;
- Des bibliothèques ;
- Des collèges et des lycées ;
- Des crèches ;
- Des universités ;
- Des éclairages publics de petites et moyennes communes ;
- Des habitations à loyer modéré (HLM).