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Faut-il craindre un reconfinement à la rentrée ? Après deux mois sous cloche, la France a entamé son déconfinement le 11 mai dernier, mais vient seulement de retrouver un rythme presque normal avec la réouverture de la grande majorité des commerces et des lieux accueillant du public. A la veille des vacances d’été, la crise du coronavirus Covid-19 semble loin derrière les Français, qui profitent de nouveau de moments en famille, entre amis, de sorties au cinéma et de promenades dans les centres commerciaux. Pourtant, le virus circule toujours et l’Hexagone est sous étroite surveillance depuis bientôt deux mois.
Coronavirus : quel scénario en cas de seconde vague ?
Alors que l’état d’urgence sanitaire doit être levé progressivement à partir du samedi 11 juillet, beaucoup se demandent si le pire ne sera pas à venir en septembre, lors de la rentrée scolaire. Ces dernières semaines, l’exécutif tout comme les autorités sanitaires ont cherché à rassurer, expliquant que l’apparition de nombreux clusters était "une bonne chose". Dans un avis transmis au pouvoir public au début du mois de juin, le Conseil scientifique a écarté un deuxième reconfinement total, même en cas de seconde vague du virus. Interrogé par Le Parisien, son président, Jean-François Delfraissy, a précisé : "Quoi qu’il arrive, on ne pourra pas refaire un confinement généralisé en France (…) La première fois, il était indispensable, on n’avait pas le choix, mais le prix à payer est trop lourd".
L’un des scénarios envisagés est donc la mise en place d’un reconfinement local, au niveau des départements ou même des villes. Si cette perspective a de quoi rassurer les Français les plus inquiets quant aux prochains mois, il n’est pas celui envisagé par Emmanuel Macron. Faut-il s’inquiéter de la dernière annonce du chef de l’Etat ? Explications.
Coronavirus : Emmanuel Macron parle d’un "reconfinement général"
Emmanuel Macron sème le doute. Dans une interview à la presse régionale, dont La Montagne, Emmanuel Macron explique que "l’objectif est de tout faire pour éviter" un reconfinement dans l’Hexagone. Pourtant, selon le président, "il ne faut rien exclure". "Quant à savoir s’il faut s’attendre à une ré-accélération de la circulation du virus, je ne sais pas. Nous ne savons pas tout, mais nous nous préparons à tout", ajoute Emmanuel Macron auprès de ces quotidiens régionaux.
Si les beaux jours sont de retour et que le pic du virus est dépassé depuis longtemps, le président rappelle que "nous ne sommes pas sortis de la crise sanitaire, mais de sa phase la plus aiguë". "Nous entrons désormais dans une phase de surveillance. J’ai demandé au gouvernement de préparer une campagne de prévention durant l’été", conclut Emmanuel Macron. La peur d’une seconde vague est toujours bien présente… Elle est même "tout à fait probable".
Coronavirus : une seconde vague "tout à fait probable"
Seconde vague ou pas seconde vague ? Les chiffres sur l’épidémie sont rassurants depuis plusieurs semaines, avec la baisse significative du nombre de morts liées au virus et des malades admis en réanimation. Pourtant, de nombreux pays qui ont déconfiné avant la France font désormais face à de nouveaux cas et prennent des mesures drastiques. Le Royaume-Uni, le Portugal, l’Espagne et l’Allemagne ont reconfiné localement plusieurs centaines de milliers d’habitants.
Faut-il donc craindre une seconde vague en France ? Dans son dernier avis, publié le 21 juin, le Conseil scientifique est clair : "Les dernières données dont nous disposons (…) suggèrent qu’une intensification de la circulation du SARSCoV-2 dans l’hémisphère nord à une échéance plus ou moins lointaine (quelques mois, et notamment à l’approche de l’hiver) est extrêmement probable". Interrogée par Les Echos, l’épidémiologiste Sybille Bernard-Stoecklin précise : "Aujourd’hui, nous ne sommes pas capables de dire avec certitude si la circulation du virus va s’intensifier à nouveau cet été, cet automne ou cet hiver (…) Mais nous nous préparons à une seconde vague, qui est tout à fait probable". La suite au prochain épisode.