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L'ancienne Garde des Sceaux sous Nicolas Sarkozy possède une personnalité haute en couleur, comme le démontrent ses apparitions remarquées dans les médias. Mais savez-vous tout de Rachida Dati ? Découvrez-le avec ces cinq anecdotes à son sujet.
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Elle fait peur (surtout à Brice Hortefeux)

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"Tu veux que je t'en colles une ?" à une adjointe à la mairie du 7ème arrondissement de Paris, "voyou, minable, j'aurai ta peau !" au député Philippe Goujon... Voilà le genre d'invectives qu'on ne s'attend pas à entendre dans la bouche d'une ancienne ministre. Et pourtant, Rachida Dati n'en est pas avare, au point de terrifier ses collègues.

Brice Hortefeux est bien placé pour le savoir. "Tu veux que je te casse les tibias ?", lui a-t-elle lancé un jour devant l'Élysée - il avait certes glissé à son collègue qu'elle était destinée à "voler des mobylettes dans la banlieue de Chalon". Selon son entourage, rapporte France Info, le politicien craint même "un contact violent" de sa part.

Elle a défendu Jean-François Copé pour une affaire d’islamophobie

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En 2012, lors d'un meeting à Dragignan, Jean-François Copé avait dérapé. Pour dénoncer la "pression" de l'islam en France, il avait évoqué l'histoire d'un enfant, racketté par des voyous qui lui avaient lancé : "on ne mange pas pendant le ramadan" et lui avaient volé son pain au chocolat. Le mot avait fait scandale à l'époque.

Rachida Dati avait apporté son soutien au politicien, alors secrétaire général de l'UMP - en échange de la vice-présidente de l'UMP. De par sa religion, musulmane, elle avait contribué à calmer la polémique.

Elle est complètement accro aux SMS

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Toujours agrippée à son téléphone, Rachida Dati n'est jamais déconnectée. Une compétence recherchée dans son métier, sauf que la députée va un peu trop loin... 

Cheek Magazine donne l'exemple de son numérologue, Daniel Fermier. Selon lui, elle "envoyait des textos en permanence". "Je n’en pouvais plus", a-t-il lancé au site.

Elle a été traumatisée par Élise Lucet dans "Cash Investigation"

Élise Lucet est réputée pour sa ténacité dans les enquêtes qu'elle mène. Pour Rachida Dati, cette persistance est allée trop loin. Dans le numéro du 7 septembre 2015, la journaliste suivait la députée dans le Parlement européen.

L'ex-ministre a traité sa poursuivante de "pauvre fille" et a qualifié sa carrière de "pathétique". Seulement voilà, un peu plus tard, elle aurait été examinée par un médecin du parlement, explique Cosmopolitan-Star Agora. Ce dernier aurait conclu à un "choc émotionnel", causé d'après son avocat par Élise Lucet.

Elle a été défendue par des féministes pendant sa grossesse… sans leur avoir rien demandé

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Rachida Dati, lorsqu'elle était ministre de la Justice en 2009, est revenue au travail tout juste après sa sortie de l'hôpital, alors qu'elle avait accouché à peine cinq jours plus tôt. Certaines activistes féministes, notamment Maya Surduts, du Collectif national pour les droits des femmes, y ont vu "un scandale", comme l'a remarqué Libération.

Selon elle, "les employeurs peuvent s’en servir, faire une pression intolérable sur les femmes", au risque de "s’asseoir sur les conquêtes, les acquis". Si ses propos ne sont pas dépourvus de bon sens, ils n'ont pas semblé toucher l'intéressée, qui n'a pas donner de commentaires à propos de la polémique.