Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Si Paris est retenue pour les jeux olympiques de 2024, la capitale pourra observer un spectacle rare : des athlètes nager dans la Seine. C’est l’une des promesses d’Anne Hidalgo dans le cadre du plan d’action de Paris, présenté dimanche matin. Si le projet semble enthousiasmant, la pollution de l’eau a de quoi calmer les ardeurs. Des participants au triathlon de Paris en 2012 ont survécu à la baignade et témoignent de leur aventure auprès de 20 Minutes.
"Ce qui fait un peu peur avant le triathlon de Paris c’est quand même qu’on signe une décharge qui est assez impressionnante, explique Eric Litzler, 33 ans, triathlète. Sur les analyses faites sur la Seine, on voit qu’elle ne répond pas à tous les critères de santé publique. On signe ce document qui nous explique qu’on y va à nos risques et périls, pour qu’on ne se retourne pas contre l’organisation. Mais nous, on était une dizaine et personne n’a été malade". Depuis 1923, un arrêté préfectoral interdit effectivement la baignade.
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Présence de poissons et d’autres choses
Un autre athlète, Sébastien Romaire-Denizet, 40 ans, ajoute : "pour avoir nagé dans d’autres endroits, la mer, ou des plans d’eau, c’est largement moins dégueu. Quand on sait que la Seine était stérile et qu’aujourd’hui il y a de nouveau des poissons, tous les espoirs sont permis. Donc pour moi, c’est jouable". Il ajoute : "ce qui était marrant, c’est qu’une semaine après, Le Figaro a publié un article comme quoi ils avaient retrouvé la peau d’un énorme serpent sur une berge de la Seine". Rassurant.
Un peu vaseux, mais ça passe…
Lorsqu’on nage, à fortiori pendant un triathlon, boire la tasse est courant. Mais avaler ne serait-ce que quelques gouttes de la Seine a de quoi rebuter.
"Je me suis retrouvé à avoir un peu d’eau dans la bouche à un moment, et ça fout quand même des haut-le-cœur, faut pas se le cacher, explique Sébastien Romaire-Denizet à 20 Minutes. Ça a quand même un goût dégueu la Seine. Je dirai un goût de vase, mais comme les autres en région parisienne ou ailleurs. Ni plus ni moins. C’est quand même beaucoup moins pire que ce qu’on pourrait imaginer au départ".
Eric Litzler dédramatise également : "Je ne peux pas dire que ça soit la chose la plus horrible que j’ai bue dans ma vie. A priori, j’ai survécu (…) et je n’ai pas eu de problème".
Bilan : ce n’est pas très propre, le goût mérite encore quelques assaisonnements, mais finalement le mélange n’est pas mortel. Attention tout de même au courant qui, lui, peut l’être.
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