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Manuel Valls
On ne compte plus les soutiens de l'ex-Premier ministre. Favori des sondages, il est vu comme le candidat de l'aile droite de la gauche. Comme l'indique Ouest France, on compte dans ses sympathisants des proches de... François Hollande. Il s'agit notamment du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, du ministre de l'Économie Michel Sapin, et du président des membres du Parti socialiste au Sénat, Didier Guillaume.
Parmi les soutiens de Manuel Valls, on retrouve également les secrétaires d'État Pascale Boistard, Juliette Méadel et Jean-Marie Le Guen, le Garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas et la ministre des Familles Laurence Rossignol. Le successeur de Manuel Valls à la mairie d'Évry, Francis Chouat, son ex-chef de cabinet Sébastien Gros, sa plume Harold Hauzy ou encore son conseiller spécial Yves Colmou, plus discrets mais tout aussi proches de lui, seront à ses côtés pendant la campagne présidentielle.
Même Victorin Lurel, ancien président de la Région Guadeloupe qui songeait à se présenter à l'élection présidentielle, a pris parti pour l'ancien chef du gouvernement, a rapporté France Info. Tout comme Najat Vallaud-Belkacem, qui vient de lui apporter son soutien, selon l'Obs.
Benoît Hamon
Depuis qu'il s'est déclaré candidat à la présidentielle, le 16 août dernier, Benoît Hamon a pioché des politiciens venus d'un peu partout. Selon son directeur de campagne Mathieu Hanotin, interrogé par BFM TV, de nombreux frondeurs ont rejoint le candidat - notamment Alexis Bachelay, deputé du mouvement La Fabrique. Les députées Isabelle Bruneau, Laurence Dumont, Chayneze Khirouni et Paola Zanetti, affiliées à Martine Aubry, le soutiennent elles aussi.
L'ancien ministre de l'Éducation s'est en outre alloué les faveurs de la conseillère régionale de Villejuif, Sophie Taillé-Polian, des conseillers municipaux Nicolas Leblanc (Nogent) et Gilles Lafon (Villejuif), et des adjoints au maire Stéphanie Barré (Orly) et Raymond Cathala (Limeil-Brévannes).
Arnaud Montebourg
Toujours soutenu par sa compagne Aurélie Filipetti, ex-ministre de la Culture et députée de Moselle, Arnaud Montebourg possède des connaissances haut-placées et bénéficie de son passage remarqué au gouvernement en tant que ministre de l'Économie. À l'instar de Benoît Hamon, explique Le Figaro, il est soutenu par un député de La Fabrique, le socaliste Yann Galut et a des frondeurs dans ses rangs : Christian Paul et Laurent Baumel.
Son ami Philippe Baumel, député de Saône-et-Loire, et le député du Gard Patrice Prat sont restés fidèles à Arnaud Montebourg et l'accompagneront pendant sa campagne. Ils ont été rejoints par François Kalfon, qu'Europe 1 qualifie d'"ex-strauss-kahnien converti".
Vincent Peillon
Il est considéré comme une alternative aux autres candidats, trop éloignés de la gauche au goût des aubrystes, notamment. Vincent Peillon n'est sorti de l'ombre qu'après l'annonce de la candidature de Manuel Valls. Pourtant, il possède déjà une alliée officielle de poids, à savoir Anne Hidalgo.
Selon L'Express, la maire de Paris n'est pas la seule à vouloir l'ancien ministre de l'Éducation au pouvoir. Le candidat intéresse les députés Patrick Menucci (Bouches-du-Rhône), Patrick Bloche (Paris) et Sébastien Denaja (Hérault). Le député de l'Essonne Julien Dray fait également partie de ses sympathisants : il aurait d'ailleurs fait en sorte que Vincent Peillon puisse être candidat.
Jean-Luc Bennahmias
Figure écologiste et président du Front Démocrate, Jean-Luc Bennahmias est un ancien député européen très proche de François Hollande. Outre les partisans du Front démocrate, rappelle Le Monde, il représente l'Union des Démocrates et des Écologistes, présidé par Jean-Vincent Placé. Il veut défendre un projet écologiste, et se pose donc en rival direct de François de Rugy.
François de Rugy
Ancien membre d'Europe-Écologie-Les Verts, François de Rugy a brusquement quitté le groupe en 2015 pour fonder le parti Écologistes! et devenir vice-président de l'Assemblée nationale. Dans la course à la présidentielle, il est soutenu par Barbara Pompili, secrétaire d'État chargée de la biodiversité. Elle partage ses différends avec EÉLV et estime qu'il est le plus à même de porter le projet écologiste.