De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Ils sont nombreux, en France, à rejeter les vaccins anti-Covid en bloc. Certains se plaignent des effets secondaires, d'autres craignent d'y rester… où de voir leur code génétique durablement modifié. D'aucuns, parmi les analystes de la vie politique française, y voient la trace d'une méfiance populaire à l'égard des figures du gouvernement autant que vis-à-vis du mode d'action engagé par Emmanuel Macron pour lutter contre la propagation du virus.
Pour lutter contre cette défiance grandissante - les Français faisant partie des moins à l'aise avec le vaccin en Europe, mais le problème existe aussi dans d'autres pays -, certains ont choisi d'inspirer la confiance. C'est le cas de plusieurs anciens présidents des Etats-Unis qui ont d'ores et déjà fait savoir qu'ils se feraient vacciner à l'écran, dans l'espoir de rassurer leurs concitoyens. Ils ne sont pas les seuls à envisager ce genre de procédé.
Albert Bourla, le président-directeur général (P-DG) de la société Pfizer s'est d'ailleurs exprimé sur cette question. Il aurait pu avoir accès à une dose du précieux sérum, mais a préféré ne pas le faire. Il attend, semble-t-il, le bon moment. Explications.
Pourquoi le P-DG de Pfizer n'a-t-il pas encore été vacciné ?
Si Albert Bourla n'a pas encore pris le vaccin produit par sa société, ainsi qu'il l'a déclaré dans les colonnes de CNBC, un titre de presse anglophone dont les informations sont reprises par Business Insider, c'est parce qu'il ne lui apparaît ni pertinent, ni utile de le faire immédiatement après l'ouverture de la campagne de vaccination. Il n'y a là aucune défiance à l'égard du produit : il s'agit simplement de respecter les consignes en vigueur…
Vaccin CoVid : qu'a déclaré le P-DG de Pfizer ?
"J'ai 59 ans, je suis en bonne santé, je ne travaille pas en première ligne, donc il n'est pas recommandé que mon groupe se fasse vacciner maintenant", a simplement expliqué l'ancien vétérinaire à nos confrères. Il a aussi fait savoir que les dirigeants de sa société ne bénéficieraient pas de passe-droits et n'auraient donc pas accès au vaccin avant les autres. Tous… Sauf lui.
"Dès que je le pourrai, je le ferai", a-t-il en effet assuré, soucieux de montrer le bon exemple - celui de la vaccination -, mais d'éviter le "mauvais exemple" - c'est-à-dire, les privilèges réservés aux puissants.
"Dans cette optique, j'essaie de trouver un moyen de me faire vacciner, même si ce n'est pas mon heure, juste pour montrer la confiance de l'entreprise", poursuit-il. Et lui d'affirmer : "Mais nous avons pris la décision que si nous devions le faire, nous ne le ferions pas pour nos autres dirigeants, donc aucun des dirigeants ou des membres du conseil d'administration ne passera en priorité".
Vaccin Pfizer : quels effets secondaires faut-il craindre ?
Qu'il s'agisse du vaccin Pfizer-BioNtech ou de celui développé par Moderna, il faudra hélas s'attendre à des effets secondaires, prévient France Info.
Près de 9 volontaires sur 10 (86%) ayant participé à l'essai Pfizer ont déclaré éprouver une douleur locale persistante au point d'injection. Cette dernière aura duré au moins un jour. Chez Moderna, ils étaient 91% à faire état des mêmes symptômes. D'une façon générale, les vaccinés décrivent également une grande fatigue, mais aussi des maux de tête ou des douleurs musculaires.