De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Plus d'une station-service sur dix est actuellement en difficulté en France. Alors que l'automne dernier a été marqué par les grèves dans les raffineries, conduisant à d'importantes difficultés d'approvisionnement en carburant, l'histoire semble se répéter. En protestation contre la réforme des retraites portée par le gouvernement Borne, et contre l'utilisation du 49.3 pour forcer son passage, la CGT-Chimie a orchestré le blocage de nombreux lieux de production aux quatre coins du territoire.
12,4% de stations-service en difficulté
Les conséquences de ce mouvement social ont été immédiates : ce mercredi 29 mars 2023 à 13 heures, on comptait 12,4% de stations-service en difficulté dans l'Hexagone, selon les chiffres de FigData. Cela signifie que les pompes en question ne disposent pas , soit d'essence (SP98, SP95, E10), soit de diesel. A noter que les stations-service qui disposent d'au moins un des types d'essence n'est pas considérée comme en rupture. Pour faire face aux pénuries, certaines préfectures ont été contraintes d'instaurer des restrictions : interdiction d'utiliser des jerricans, achat limité à 30 litres pour les voitures...
"En tout, ce sont 48 départements qui recensent au moins 10% de stations en rupture totale ou partielle sur leur territoire, soit plus de la moitié du pays", précisent nos confrères du Figaro. Cette situation de pénurie, comme ce fut le cas il y a cinq mois, présente de fortes disparités selon les territoires. Dans notre diaporama ci-dessous, découvrez les stations-service qui recensent plus de 20% de stations-service en rupture partielle ou totale de carburant.