De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le 11 avril 2017 disparaissait Arthur Noyer. Pendant des mois ses parents, Cécile et Didier Noyer, n’ont rien su de ce qu’il était advenu, jusqu’à ce que tout s’accélère : des ossements sont retrouvés, et identifiés aux mois de décembre comment étant ceux du jeune caporal. "On tombe des nues. Et on comprend qu’il n’y a plus d’espoir", confie Cécile Noyer au Berry Républicain. Dans la foulée, Nordahl Lelandais, déjà mis en examen pour l’affaire Maëlys, est mis en garde à vue. "Des copines m’ont dit que, peut-être, Arthur était séquestré avec Maëlys, qu’il la protégeait. J’ai pleuré parce que c’était tout à fait Arthur, mais je n’y croyais pas", ajoute la mère du caporal.
Cécile et Didier Noyer ne croient pas à la thèse accidentelle soutenue par Nordahl Lelandais et dans laquelle il assure qu'il s'agit d'une bagarre qui a dégénéré. Le père du militaire a son avis sur ce qu’il s’est passé. "Je m'autorise à penser que: c'est un prédateur ! Il avait repéré Arthur, comme il avait repéré Maëlys. Il utilise un moyen pour entrer en contact : le chien pour Maëlys, peut-être le fait qu’il était un ancien militaire pour Arthur", détaille-t-il.
"Il ne va pas nous détruire"
Aujourd’hui les parents d’Arthur sont dans une autre forme d’attente, celle que Nordahl Lelandais "soit jugé (…) pour assassinat". S’ils veulent que le décès de leur fils "serve à quelque chose", de la justice, ils attendent une "une condamnation. A vie. A perpétuité".
Ils ne sont pas dupes toutefois du comportement du mis en examen et savent qu’il va falloir s’armer de patience. "Il est dans la séduction. Puis il nie, il avoue car il est obligé (par les éléments de l’enquête, NDLR) et enfin, il minimise", étaye le père d’Arthur Noyer. Pas question cependant de se laisser dépasser, et comme elle l’avait déjà dit sur Facebook dans un commentaire, Cécile Noyer ajoute : "Il joue avec les familles. Il ruse, il use de son droit à mentir, mais il ne va pas nous détruire."