271 000. C’est le nombre de victimes de violences conjugales en 2023, soit une hausse de 10% en un an en France. Voici les départements particulièrement concernés.
Le département du Nord a constaté que sur les 108 000 allocataires du Revenu de Solidarité Active (RSA), 45 000 ne sont pas inscrits à Pôle emploi, rapporte 20 minutes. Or selon la loi, les bénéficiaires du RSA doivent obligatoirement prouver qu’ils sont en recherche active d’emploi. Le département a donc menacé de supprimer ce revenu aux allocataires qui ne sont pas inscrits à Pôle emploi. D’ici fin 2016, les 45 000 bénéficiaires du RSA "socle" devront se signaler.
En l’absence de réponse, le montant touché sera réduit de 100 euros. S’il n’y a toujours pas de signalement deux mois plus tard, le RSA sera suspendu, puis supprimé en dernier recours.
Depuis fin avril, 5 000 personnes ont été contactées, et seulement 1 000 se sont manifestées. Les 4 000 manquants vont donc déjà être sanctionnés de 100 euros.
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Un retour vers le chemin de l’emploi
Cette politique vise à réduire les difficultés financières du département du Nord où 14 % des ménages ne vivent que grâce au RSA, contre 7% à l’échelle nationale rapporte le site de France 3 régions. Cela coûte plus de 65 millions d’euros par mois.
"L'objectif est le retour à l'emploi. Ce n'est pas une politique à deux vitesses.On veut introduire de la rigueur et connaître la réalité de nos allocataires du RSA", a déclaré Olivier Henno, le vice-président (UDI) du conseil départemental du Nord en charge du RSA.