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Le 23 août 2006, le monde entier découvre le visage blême d'une jeune Autrichienne qui revient de loin. Enlevée en janvier 1998 à l'âge de 10 ans, Natascha Kampusch a vécu pendant huit ans dans la cave de son ravisseur, Wolfgang Priklopil, jusqu'au jour où elle a réussi à échapper à sa surveillance. Le même jour, son ravisseur se suicidait afin d'échapper à la police.
Aujourd'hui, Natascha Kampusch a écrit un livre pour tourner la page. L'ouvrage, Dix années de liberté (Lattès), paraît cette semaine en France, après avoir été numéro 1 des ventes en Autriche et en Allemagne.
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De la haine et de l'affection pour son ravisseur
Dans ce livre que Le Point a pu consulter, on apprend que la jeune Autrichienne éprouvait pour son ravisseur un sentiment ambigü, entre haine et affection. Si elle a eu de la haine envers celui qui l'a battait, affamait et terrorisait, elle n'a pu s'empêcher de lui porter de l'affection. Alors enfant, Wolfgang Priklopil était la seule personne avec qui elle était en relation. Et puis ensemble, les deux riaient parfois, écoutaient de la musique à la radio, cuisinaient des gâteaux et s'offraient même des cadeaux.
Durant sa captivité, Natascha Kampusch explique avoir réussi à décrypter tous les gestes physiques de son bourreau, souvent annonciateurs de mauvaises nouvelles : privation d'eau, de nourriture, de lumière...
La jeune femme se rend toujours dans la maison de Wolfgang Priklopil, qu'elle a reçue en guise de dommages et intérêts, pour tondre la pelouse ou relever les compteurs. Elle s'est également rendue sur la tombe de celui qui lui vola huit années de sa vie. Le visage posé sur le cadavre de son bourreau, elle lui murmure alors : "J'ai survécu à ce cauchemar et pas toi".
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