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Si la majorité des astronautes sont des hommes, les prochaines missions spatiales devraient compter plus de femmes. Dans une interview accordée à Slate, la scientifique Kate Green estime que la constitution physique des femmes se prêterait plus volontiers à une expédition sur Mars.
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Les tests le prouvent
Pour affirmer cette thèse, Kate Green s'est appuyée sur une simulation de vie martienne, démarrée à Hawaï le 17 octobre dernier et qui devrait se terminer le 15 juillet prochain. Cette expérience, menée par la NASA, réunissait trois femmes et trois hommes dans un dôme situé à 2.440 mètres d'altitude.
Au programme de leur vie presque martienne : une gestion drastique de la nourriture et de l'eau, 45 minutes d'exercice cinq jours par semaine et des communications difficiles avec l'extérieur, ponctuées de black-out.
Au cours de l'expérience, il s'est avéré que les femmes s'adaptaient beaucoup mieux que les hommes aux conditions de vie difficiles."Semaine après semaine, les trois membres d'équipage féminins ont dépensé en moyenne moins de la moitié des calories des trois membres masculins de l'équipage. Moins de la moitié!", affirme Kate Green.
Un bénéfice évident
Par leur métabolisme, les femmes consomment beaucoup moins d'énergie. Pour la scientifique il est d'ailleurs rare qu'elles brûlent plus de 2.000 calories par jour contre 3.000 pour les hommes. De ce fait, elles consommeraient moins de nourriture.
La conclusion est donc que l'envoi de femmes sur Mars coûterait moins cher et serait plus facile à réaliser qu'une mission exclusivement masculine. Une économie qui tombe à pic pour la NASA. Actuellement, le coût d'une mission spatiale humaine vers la planète rouge est estimé à 100 milliards de dollars.
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