De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
À l’approche de l’été, les citoyens se posent forcément des questions sur les risques de transmission du coronavirus Covid-19, lors d’une baignade dans l’eau. En effet, il est important de se rappeler que le virus se transmet par des micro-gouttelettes et en touchant des zones contaminées, informe Ouest France. Cela signifie qu’il résiste bel et bien à l’eau et ne se dégrade qu’avec des produits bien spécifiques.
Face à cette constatation, plusieurs interrogations ont été soulevées : existe-t-il une différence de transmission entre l’eau de mer, de rivière, de lac, ou encore d’étang ? À l’heure actuelle, il n’existe aucune certitude à ce sujet. Toutefois, une étude a été réalisée par le conseil supérieur de la recherche scientifique espagnole pour déterminer si deux personnes qui se baignent dans l’eau peuvent contracter plus facilement le coronavirus Covid-19.
Des données floues
"La principale voie de transmission du SRAS-CoV-2 dans les plages, les rivières, les lacs et les piscines passe par sécrétions respiratoires générées par la toux, les éternuements et le contact de personne à personne", renseigne l’étude. "Bien qu’il n’existe actuellement aucune donnée sur la persistance du SRAS-CoV-2 dans l’eau de mer, l’effet de dilution, ainsi que la présence de sel, sont des facteurs susceptibles de contribuer à une diminution de la charge virale et à son inactivation par analogie avec des virus similaires".
Ouest France précise également que dans le cadre des activités récréatives, "l’infection par le SRAS-CoV-2 par contact avec l’eau de conditions standard pour la salle de bain, est très peu probable". Pour déterminer la présence du virus dans la mer et son taux de transmission, Soizick Le Guyader, une virologiste responsable du laboratoire Santé environnement et microbiologie de l'Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer, et son équipe, ont mené l’enquête.
La transmission dans l’eau équivalente à celle de l’air
Ils ont notamment découvert que le risque de contamination dans la mer ou en dehors de l’eau est le même. "Il convient d’appliquer les mesures de distance, quelle que soit la situation que l’on soit à l’air libre, dans un supermarché ou dans l’eau de mer, si on est trop près d’une personne qui postillonne il y a un risque d’être contaminé", explique Soizick Le Guyader. Elle a tenu à confirmer le fait que l’eau de mer n’agit pas comme un désinfectant efficace contre le virus, mais il est difficile de déterminer si elle est propice à la propagation.
"Il y a sa persistance dans l’eau de mer et là on n’y connaît rien, en revanche, si une personne tousse ou expire fortement et si vous êtes proche d’elle, cela va se passer comme à l’heure actuelle, c’est-à-dire qu’il faudra respecter des règles de distanciations pour éviter d’être trop proche d’une personne qui est éventuellement contaminée", prévient Soizick Le Guyader.
"D’autre part, par rapport à la contamination et à la présence du virus dans l’eau c’est une question trop précoce pour y répondre, il va falloir attendre de voir l’évolution de cette épidémie". Il est impossible de dire la même chose en ce qui concerne d’autres sources d’eau.
Un niveau de transmission plus élevé
En effet, la survie du coronavirus Covid-19 serait plus importante dans les rivières, les lacs, les étangs et les bassins d’eau douce et non traités. Sa continuité est moindre dans les piscines et l’eau salée, indique Ouest France. "Des mesures de précaution doivent être prises pour éviter les foules, ce sont les milieux aquatiques les plus déconseillés par rapport à d’autres alternatives, surtout les petites piscines où la dilution est moins efficace", explique le conseil supérieur de la recherche scientifique espagnole dans son étude.
"Là où l’utilisation d’agents désinfectants est largement implantée afin d’éviter la contamination microbienne des eaux par l’afflux des utilisateurs, la concentration résiduelle de l’agent de désinfection présent dans l’eau elle devrait être suffisante pour l’inactivation du virus".