De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La menace nucléaire plane sur l'Europe. Après son offensive en Ukraine, Vladimir Poutine a rappelé aux occidentaux que son pays disposait d'un arsenal nucléaire aussi bien défensif qu'offensif, mettant en alerte de nombreux Européens. La plus grande centrale nucléaire du continent, celle de Zaporijia, est tombée cette nuit entre les mains de la Russie après avoir été touchée par des frappes. Si les niveaux de radioactivité mesurés restent inchangés, selon les autorités ukrainiennes, cette attaque a augmenté d'encore un cran la peur de certains.
Comprimés d'iode : la situation actuelle justifie-t-elle d'en prendre ?
Comme l'explique Le Figaro, "face à la menace nucléaire du conflit, certains pharmaciens voient affluer des clients en quête d'iode, un comprimé utilisé pour éviter les cancers liés à la radioactivité". Pourquoi ce médicament spécifiquement ? L'iode stable, demandée par ces citoyens, permet d'éviter à l'iode radioactif de se fixer sur la thyroïde. En Belgique, elle peut être obtenue gratuitement dans toutes les pharmacies du pays, rappelle le quotidien, mais les autorités ont prévenu la population : "La situation actuelle en Ukraine ne nécessite pas la prise de comprimés d'iode (...) Ils ne sont pas nécessaires dans ce cas spécifique. Prenez uniquement de l'iode sur recommandation des autorités".
L'institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a elle aussi transmis un message en France, expliquant sur son site que ces comprimés "doivent être administrés en situation accidentelle et uniquement sur instruction des autorités, au plus tôt une heure avant l'exposition à la radioactivité et au plus tard dans les 6 à 12 heures qui suivent". Si ces consignes sont claires, peut-on obtenir des comprimés comme on le veut en France ? Sont-ils distribués partout ? Y a-t-il un danger à tenter de s'en procurer ? Découvrez la réponse à ces questions dans le diaporama ci-dessous.