Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
propos de Manuel Valls sur les Roms. Ce jeudi, le MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples) a annoncé sa décision de porter plainte devant la Cour de justice de la République contre le ministre de l’Intérieur. L’association française créée en 1949 a évoqué une "provocation à la violence, à la haine et à la discrimination raciale" en raison des propos de l’ancien maire d’Evry sur la population Roms.Invité sur France Inter le 24 septembre dernier, Manuel Valls avait alors déclaré : "C'est illusoire de penser qu'on règlera le problème des populations Roms à travers uniquement l'insertion", jugeant qu’une minorité avait vocation à s’intégrer dans l’Hexagone. Le ministre de l’Intérieur avait notamment ajouté : "Ces populations ont des modes de vie extrêmement différents des nôtres et qui sont évidemment en confrontation", avec la population française. Des paroles qui avaient choqué la ministre de l’Egalité des territoires et du Logement, Cécile Duflot, laquelle avait évoqué une mise en danger "du pacte républicain".Hortefeux et Guéant déjà les cibles de l’association"On estime ses propos insupportables, dans un contexte où les Roms servent déjà de boucs-émissaires", a indiqué l’avocat du MRAP, à propos des mots de Manuel Valls. En 2011, l’association avait déjà attaqué Claude Guéant, ancien ministre de l’Intérieur, pour avoir assimilé la violence à Marseille avec l’immigration comorienne de la ville.Même chose en 2009, le MRAP avait également poursuivi Brice Hortefeux pour ses fameux propos sur un militant UMP d’origine arabe : "Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes". Les deux anciens ministres de l’Intérieur avaient tout deux été relaxés. Jamais deux sans trois ?
Après Cécile Duflot, ce sont les associations qui montent au crénau suite aux