De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les 7 nouvelles personnes interpellées dimanche matin, dans le cadre des lynchages de trois hommes accusés de mutilations sur un enfant, ont été arrêtées à Dares-Salam et à Ambatoloaka, à Nosy Be. Selon la gendarmerie, ces arrestations ont eu lieu à la suite de "dénonciations", ou par repérage "sur des photos". Les personnes arrêtées "vont être gardées en attendant et interrogées pour la nécessité de l'enquête jusqu'à ce que le parquet se charge de l'affaire" affirme la gendarmerie locale.
Le parquet de Bobigny ouvre une enquête
Jeudi dernier, trois hommes ont été lynchés et brûlés par la population locale après avoir été accusés de mutilations et de meurtre sur un petit garçon de 8 ans, qui avait disparu quelques jours auparavant. Parmi les victimes, figure le Français Sébastien Judalet. Le parquet de Bobigny a ouvert une enquête préliminaire pour le meurtre de ce dernier.
Une autopsie attendue
Malgré ses airs paradisiaques, l’île de Nosy Be est paradoxalement réputée pour son tourisme sexuel. Après la découverte d’un petit garçon mort de 8 ans sur une plage de l’île, la population avait décidé de faire justice elle-même, en brûlant vifs trois hommes, qu'elle pensait coupables du meurtre de ce dernier.
Cependant la gendarmerie locale n’est pour l'huere pas en mesure de confirmer si l’enfant a bien été mutilé. "On ne peut plus assurer avec certitude que le corps de Muhammad a été mutilé, comme cela a été évoqué peu de temps après sa découverte" a expliqué le commandant de gendarmerie de la région. Une version soutient, de son côté, que le corps de l’enfant aurait été jeté à la mer tout habillé. Il faut donc "attendre les conclusions de l'autopsie pour connaître précisément les causes de la mort de cet enfant".