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C'est sans surprise, qu'une fois de plus, les chercheurs confirment que l'Homme est le plus grand prédateur. Si bien que, d'après une récente étude rapportée par le Nouvel Obs depuis le Conservation Biology, une équipe de scientifiques américains a fait un malheureux constat. Selon eux, le taux d'extinctions des espèces serait aujourd'hui mille fois plus important que pendant les 60 millions d'années où l'espèce humaine n'existait pas.
Pour en arriver à une telle conclusion, les chercheurs se sont atelés à étudier aussi bien les fossiles que l'évolution des arbres généalogiques des espèces animales et végétales. De ce fait, ils ont pu se rendre compte de leur diversification dans le temps et établir que le "taux normal d'extinction" avant l'apparition de l'Homme pouvait se situer à 0,1 extinction par millions d'espèces et par an. Selon eux, ce sont aujourd'hui 100 extinctions par millions d'espèces et par an qui sont à déplorer.
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Une situation qui va empirerSi pour l'instant ces chercheurs n'envisagent pas de "sixième extinction massive" des espèces comme celle qui avait frappé les dinosaures et exterminé près de 50% des espèces vivantes à l'époque de ces derniers, ils ne sont pas pour autant optimistes quant à une baisse de ce taux. En effet, selon leurs projection futures, la réduction de la biodiversité pourrait atteindre jusqu'à 10 000 fois le "taux normal d'extinction". Pour Jurriaan de Vos, scientifique qui a mené cette étude, ce sont les espèces à venir qui feraient s'accroitre ce chiffre. "C'est un peu comme (un) compte en banque le jour de la paye", a-t-il expliqué sur le site de l'université de Brown. "Il enregistre un afflux de fonds comparable aux nouvelles espèces, qui s'éteindra rapidement au fur et à mesure que vous payez vos factures".