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Cela faisait plusieurs jours qu’il était sorti des radars avant qu'il soit localisé en Espagne. Un violeur en série basé à Nancy avait coupé son bracelet électronique puis pris la fuite le 12 juin dernier. Il s’agit de Jean-Luc Moindrot, âgé de 48 ans et qui avait était condamné plusieurs fois pour viol.
Le parquet de Nancy avait sitôt réagi en diffusant son signalement en parallèle du mandat d’arrêt lancé par le juge d’application des peines sur lequel le magistrat faisait mention de "l'état psychiatrique préoccupant" du violeur ainsi que du "risque de récidive avéré".
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Dès lors, Jean-Luc Moindrot était recherché par toutes les polices de France et c’est hier après-midi, vers 15h20, qu’il a été intercepté non loin de la frontière espagnole dans les Pyrénées-Orientales (66). Ce dernier s’est fait repérer "car il avait été flashé par un radar à bord de son véhicule" a indiqué à l’AFP le procureur de Nancy.
En 1991, le violeur en cavale avait été condamné à 9 ans de prison pour un viol puis en 2001, à Auxerre, à 20 ans de réclusion à nouveau pour viol…
"Par le jeu des remises et des réductions" de peines, Jean-Luc Moindrot devait être libéré de sa cellule le 3 décembre 2013, a expliqué le procureur de la République. Toutefois, au "vu de son profil psychiatrique", une mesure de surveillance judiciaire sous bracelet GPS de 45 mois lui avait été proposée, ajoute le magistrat du ministère public. Le détenu avait accepté.
Jean-Luc Moindrot va désormais à nouveau être emprisonné pour non-respect des obligations de sa surveillance judiciaire.
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