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Ce lundi, Glen Michaelson, un Sud-Africain de 51 ans, va essayer de convaincre la cour d’assises de Paris qu’il n’a pas tué Gabriel Debourge. Le Sud-Africain assure qu’il n’a pas tué le septuagénaire dont il a pourtant laissé les morceaux du cadavre au bord du périphérique parisien en 2011.
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Deux affaires similaires
S’il avoue avoir découpé la victime, il déclare qu’il ne l’a pas tuée. Sorti récemment de prison, il avait peur de passer pour le "coupable idéal", comme le rapporte Direct Matin.
En janvier 2011, Glen Michaleson a rendu visite à la réceptionniste d’un hôtel social parisien où il avait séjourné quelques mois plus tôt. Il aurait alors découvert dans son ancienne chambre le corps de Gabriel Debourge, un résident de l’hôtel qu’il connaissait.
Il aurait donc découpé le cadavre à la scie électrique avant d’entreposer les morceaux dans un box à Bagnolet en Seine-Saint-Denis. Mais les employés incommodés par l’odeur qui se dégageait de son box, ont poussé le gérant du lieu à demander à Glen Michaelson de le vider. Il aurait ensuite déposé les sacs contenant les morceaux du cadavre sur le bord du boulevard périphérique à porte de Bagnolet. Il est également accusé d’escroquerie pour avoir tenté d’utiliser le chéquier de la victime et s’être servi de sa carte bancaire à plusieurs reprises.
La cours d’assisses devra rendre son verdict vendredi 13 février. Il risque 30 ans de prison.
Glen Michaelson avait déjà été condamné pour homicide involontaire. En 2003, il avait dissimulé le corps d’un voisin dans une malle et l’avait brûlée après avoir provoqué accidentellement sa mort en lui portant des coups. Son avocat craint qu’un parallèle soit fait entre les deux affaires.