Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
"C'est mon conjoint qui a fait la demande. J'attendais depuis des années qu'il le fasse", confie Aline, parisienne de 45 ans, résolument pro-mariage. "J'ai longtemps rêvé d'une demande romantique et j'ai donc patienté trois ans, jusqu'à ce qu'il se sente prêt. Ainsi, j'étais sûre qu'il en avait envie", explique cette abonnée Planet qui doit se marier dans quelques mois.
Vingt ans après l'instauration du PaCS, alors que le nombre de mariage reste historiquement bas, le taux remonte légèrement en 2019, rappelle à l'époqueLe Figaro. Il survient aussi de plus en plus tard puisque, en moyenne, l'âge de mariage a reculé de 5,5 ans sur les deux dernières décennies. A en croire les statistiques de l'Insee, sur lesquelles se base le quotidien, les femmes se marient désormais à l'âge de 35,8 ans. "Le couple se forment plus tard et se séparent davantage, se marier avant de s'installer en couple est aujourd'hui rare", rappelle d'ailleurs Sylvie Le Minez, spécialiste de l'Insee sur la question.
Mais ce contexte n'effraie pas Aline. Pour elle, le mariage est une aventure très personnelle, susceptible de cimenter un couple. "Je viens d'une famille qui n'a que peu la culture du mariage. Ma mère ne s'est jamais mariée, mes grands-parents ont divorcé à la fin des années 1960, à une époque où cela ne se faisait pas vraiment. Du coup, le mariage est devenu un objectif pour moi. C'est une étape importante de notre relation, à mon partenaire et moi", explique-t-elle.
"Il s'agit autant de montrer notre amour à nos proches que de le célébrer avec eux. C'est un moment d'autant plus marquant qu'il s'inscrit dans la durée. A mon sens, c'est un engagement qui apporte en sécurité parce qu'il pousse les deux partis du foyer à faire marcher les choses en cas de difficulté", poursuit-elle, non sans pointer d'autres avantages qui, à ses yeux, légitiment encore la pratique pourtant qualifiée de désuète depuis des années déjà. La libre Belgique n'hésitait, par exemple, à titrer sur la question en 2016.
Le mariage est-il désuet ?
"Je sais que beaucoup de gens disent à celles et ceux qui se marient que cela va se finir en divorce. C'est vrai que le taux de séparation est élevée, le Huffington Post parlait de 44% en 2016, de mémoire. Mais je ne vois pas en quoi cela rendrait le mariage obsolète", juge notre abonnée. "Quand les gens se marient, c'est qu'ils se sont aimés. Tout ça ne disparaît pas lors du divorce : le passé reste le même. L'avenir ne doit pas toujours décider du présent, surtout quand il s'agit de ce type de présent. Le divorce marque le fait que l'amour n'est plus là. Pas qu'il n'a jamais été là", détaille cette femme.
Par ailleurs, rappelle-t-elle, l'institution n'est pas sans avantage. "Elle permet l'obtention automatique d'un livret de famille, l'officialisation de la composition du foyer au regard de l'État et, bien sûr, elle fournit une protection juridique et financière non négligeable", précise-t-elle.
Est-ce à dire que le mariage est un indispensable de toute relation ? Pas nécessairement.
Et Aline de conclure : "Je ne pense pas que ce soit une étape obligatoire, quelque soit la relation. A mon sens, il ne faut pas perdre de vue que c'est quelque chose qui fonctionne à 2 et donc qu'il faut que tout le monde le veuille. D'ailleurs, pour les couples que cela ne tente pas, il est possible de faire d'autres choses ! Je pense que n'importe quel projet commun, qu'il s'agisse d'un voyage, de l'achat d'une maison ou d'un enfant peut sceller la puissance d'une relation. Le tout c'est de se rappeler qu'on ne fait du 1+1 mais bien du 2".