Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Le constructeur automobile Renault a fait les gros titres du Financial Times mardi. Le quotidien britannique a indiqué que lors de l’affaire de la pollution au CO2 des moteurs diesel, le rapport français "a omis des détails significatifs" sur les voitures Renault.
A lire aussi -Renault rappelle plus de 10 000 voitures pour un risque concernant les freins
Le modèle Renault Captur passé sous silence ?
Ce rapport, conduit par une commission reliée au ministère de l'Environnement, a été publié fin juillet. Dedans, on retient notamment qu’après des tests réalisés sur 86 véhicules, les émissions d’oxydes d’azote (responsables de maladies respiratoires) peuvent être 9 à 11 fois supérieures aux normes de l’Union européenne.
Sauf que, comme l’indique le Financial Times, certains résultats alarmant n’auraient pas été pris en compte par le rapport. Le journal britannique s’est basé sur le témoignage de trois membres de la commission Royal, du nom de Ségolène Royal, ministre en charge du dossier. On apprend surtout que les tests sur le modèle Renault Captur aurait été passé sous silence.
"Nos véhicules ne sont pas équipés de logiciels truqueurs", a répliqué Renault
"Il manque des informations dans le rapport", assure Charlotte Lepitre, de l’association France Nature Environnement. "Ce qui manque ne concerne pas que Renault" poursuit-elle en indiquant néanmoins que le constructeur français fait "partie des pires élèves".
"Nos véhicules ne sont pas équipés de logiciels truqueurs", a répliqué un porte-parole de Renault, cité par France Info. Selon cette source, le groupe"a pleinement coopéré avec la commission en fournissant toutes les explications techniques qui ont été demandées". Contacté, le ministère de l'Environnement a fait savoir que Ségolène Royal "fait l'expertise des propos tenus" dans le Financial Times et s'exprimera de façon officielle "dans les 48 heures". Comme le rappelle Le Point, l’Etat détient 20% des actions du constructeur historique.
Vidéo sur le même thème : Scandale Volkswagen: où en sont les indemnisations en France ?