© compte Twitter de David Trender
Une mère du Nouveau-Mexique, aux États-Unis, et son fils de 19 ans ont eu le coup de foudre en se retrouvant. Les deux amants, accusés d'inceste, risquent une peine de prisonde 18 mois.

À l'âge de seize ans, Monica Mares, habitante de Clovis, dans le Nouveau-Mexique, a donné naissance à Caleb Carlos. Le bébé a été adopté par une famille texane pour devenir Caleb Peterson. Dix-huit ans plus tard, il a retrouvé sa mère via Facebook. Mère et fils se sont rencontrés en personne fin 2015. Après quelque temps passé à se fréquenter... ils sont tombés amoureux.

Monica Mares, qui considère son fils comme "l'amour de (sa) vie",  a expliqué au Daily Mail : "On a fini par s’embrasser et ça a mené à d’autres choses". La procureure Andrea Reeb compte bien l'envoyer derrière les barreaux. Selon elle, la mère risque jusqu'à six mois d'incarcération et 5 000 dollars d'amende pour inceste. Caleb Peterson, du haut de ses dix-neuf ans, a, quant à lui, une chance de s'en sortir.

Entre adultes consentants

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Le fils confesse qu'il n'a jamais vu Monica Mares comme sa mère. "Elle est adulte et je suis adulte : je peux prendre mes propres décisions", insiste-t-il. Le couple a vécu un moment heureux dans le mobile-home de la mère, selon le Daily Mail, mais des voisins les ont dénoncés à la police. Les deux amoureux défendent les relations ASG (Attraction Sexuelle Génétique) qui concerne les couples incestueux s'étant seulement rencontrés une fois adultes.

Les réactions du public, de certains proches et de leur entourage ont été virulentes, allant jusqu'à l'agression de Monica Mares. "Dégoûtants", "va en prison et n'en sors pas", lit-on sur les réseaux sociaux. Mais certaines personnes, dont ses 8 autres enfants et son ex-mari, les soutiennent. "C'est une histoire d'amour à travers les âges", commente même un internaute.

Leurs premiers ébats, survenus le 25 février, leur ont valu une accusation d’inceste. Tout contact leur est à présent interdit et Monica Mares ne peut pas approcher ses enfants. Lors du premier procès, en avril, ils sont apparus côte-à-côte et ont été mis en garde à vue. Le prochain est prévu en septembre. Mais "tout ça vaut le coup" selon Monica Mares, qui affirme : "Rien ne peut se mettre entre nous, ni les tribunaux, ni la prison, ni quoi que ce soit".

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