De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Samra Kesinovic, une Autrichienne de 17 ans, et qui servait au groupe Etat islamique (EI) d’égérie en apparaissant régulièrement dans leurs vidéos de propagande, aurait été battue à mort en tentant de s’enfuir de Syrie, selon le site autrichien Oe24.
En avril 2014, la jeune ado était partie en Syrie rejoindre le groupe terroriste avec une amie, Sabina Selimovic, 16 ans. Issues toutes deux d’une famille d’origine bosnienne, elles avaient quitté leur domicile le 10 avril 2014 en annonçant leur intention de se "battre pour l’islam" après s’être radicalisées, sans doute à partir des réseaux sociaux où elles étaient très actives. Elles avaient d’ailleurs déclaré sur les réseaux sociaux, au moment de leur départ : "Ne nous cherchez pas. Nous allons servir Allah et mourir pour lui."
Sabina était morte au combat
Depuis leur départ pour Raqqa, le fief de l’Etat islamique, peu d’informations avaient filtré sur les adolescentes. Il était apparu tout de même que Sabina avait été tuée au combat tandis que Sarma, devenue égérie de Daech, était en fuite, comme l’avait déclaré un expert pour le comité de l’ONU contre le terrorisme, cité par le site belge 7sur7.
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Une personne infiltrée au sein de l’Etat islamique a révélé dernièrement au site autrichien Oe24 le triste sort de Samra. Celle-ci aurait eu un enfant sur place et aurait vécu avec Sabina dans une maison avec d’autres femmes. "Samra a essayé de s'échapper mais elle a été tuée à coups de marteau lors de sa tentative d'évasion.", a-t-il rapporté au média autrichien.
Le ministère autrichien des Affaires étrangères n'a pas encore confirmé cette information.
Les deux amies avaient émis le souhait de revenir en Autriche
Selon le site 7sur7, les deux filles auraient vite déchanté en arrivant en Syrie et auraient déclaré à leur famille vouloir rentrer en Autriche. "Nous sommes fatiguées de vivre ici, mais nous ne pouvons pas repartir", auraient-elles dit au téléphone à leurs parents. De plus, selon les parents de Samra et Sabina, les deux adolescentes n'auraient pas écrit les propos pro-EI qu'on leur reproche, mais toute cette propagande aurait été manigancée par l'Etat islamique.
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