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Au XVIIIe siècle, à l’époque de la Régence, une femme surnommée "Présidente Fillon" a en effet existé comme le rapporte Le Point. Après avoir échappé à un mariage de force, la jeune femme, dont le prénom demeure inconnu, devient prostituée au Palais-Royal, une activité très courante à l’époque. Peu à peu, elle s’accorde les faveurs de personnes hautes placées dont le Régent de France, Philippe d’Orléans, neveu de Louis XIV, et devient mère maquerelle. Elle est alors chargée par la Régence de récolter les confidences de ses clients, pour la plupart issus des hautes sphères du pouvoir, en échange d'une protection.
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A l’origine de son surnom, un quiproquo
C’est à la suite d’un malentendu qui lui sera donné le surnom de "Présidente Fillon". La femme d’un magistrat parisien, le président Baillet, a voulu rendre visite à la femme d’un magistrat de province, dénommé le président Fillon, de passage à Paris. Selon l’usage, leurs épouses étaient en effet nommées "présidentes". Par erreur, la présidente Baillet s'est rendue à l’adresse de l'hôtel de la Fillon croyant se rendre à celui du couple provincial. Le quiproquo fit beaucoup rire cette dernière, flattée d’être prise pour la "Présidente Fillon". Après cet épisode, elle se fit appeler par ce surnom.
Excepté ce quiproquo qui lui a valu un petit moment de gloire, c'est surtout en tant qu'espionne qu'elle s'est fait connaître. Un jour, elle est parvenue à déjouer un complot contre le Régent. L’Espagne et le duc du Maine voulaient remplacer ce dernier par le petit-fils de Louis XIV, Philippe V d’Espagne. Le secrétaire de l’ambassadeur étant le client d’une de ses filles, elle a appris l’information à temps et l'a transmise au Palais qui a fait échouer le complot. En dépit du service rendu à la France, la "Présidente" fut mise à l'écart pour éviter le scandale et tomba dans l’oubli.
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