De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La situation est grave. La crise sanitaire n’en finit pas et les principaux indicateurs se dégradent sans cesse davantage après le répit qu’avait connu la France avant l’émergence d’un certain variant Delta. Tant et si bien qu’Emmanuel Macron, rappelle le quotidien national Le Figaro, a dû intervenir une fois de plus à la télévision. Et le chef de l’Etat de dire combien l’épidémie n’est pas terminée, quels - longs, probablement - jours il reste encore à passer sous le joug du coronavirus Covid-19.
Le président de la République ne s’est pas montré très optimiste mercredi 11 août 2021. Il n’est pas le seul dont le ton s’est durci ces derniers jours ! Tout ou partie de l’équipe exécutive est récemment montée au créneau. Avec un objectif bien précis en tête : convertir ces Françaises et ces Français qui refusent encore de se vacciner. Celles et ceux qui n’ont pas fait "le choix de la responsabilité", ainsi que le déclare le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. Quitte à les braquer, peut-être.
Pass sanitaire, fin de l’épidémie… que faut-il retenir de l’allocution d’Emmanuel Macron ?
"Nous n'avions pas d'autre choix car c'était cela ou la fermeture du pays", a pour sa part expliqué Emmanuel Macron, tenant à justifier l’extension du pass sanitaire et la mise en place des différentes contraintes dont Planet a déjà parlé.
Son discours n’en reste pas moins "ferme", jugent nos confrères. Il a balayé toutes les accusations en dictature sanitaire, estimant que la crise avait été gérée de la façon la plus démocratique qui soit - ce que certaines oppositions ne manqueront pas de critiquer. Surtout, il a parlé du retour à la vie normale, de la fin de l’épidémie… et des conditions pour y arriver. Récapitulatif.
Covid-19 : combien de temps encore faudra-t-il vivre avec ?
La vie normale fera-t-elle bientôt son grand retour ? Pas nécessairement, affirment les ministres du gouvernement Castex. "Si la situation est si inquiétante aux Antilles, c'est parce que la couverture vaccinale n'est pas suffisante", juge en effet Gabriel Attal.
Aux yeux d’Emmanuel Macron, cette situation est emblématique de l’efficacité de la vaccination. Elle en est même "la démonstration cruelle", a-t-il déclaré. Dès lors, tant que d’aucuns persisteront à ne pas se faire injecter le sérum, il n’est pas possible d’espérer un retour aux jours heureux de jadis.
"La crise sanitaire n'est pas derrière nous. Nous allons vivre encore plusieurs mois avec ce virus", a d’ailleurs commenté le président de la République.
Covid-19 : vers une vaccination obligatoire pour tous les Français ?
Si la vaccination apparaît aussi essentielle à la lutte contre l’épidémie, la question se pose : pourquoi n’est-elle pas tout simplement obligatoire ? Pour l’heure, le président et ses ministres se contentent d’une extension du pass sanitaire et cherchent à convaincre par l’incitation. Seules quelques professions n’auront pas le choix.
Cependant, de plus en plus en voix s’élèvent dans l’opposition pour réclamer l’obligation, note encore Le Figaro. Elle est demandée par tout ou partie des socialistes, mais aussi certains communistes. Chez Les Républicains, ils sont aussi quelques-uns à défendre cette solution… Affaire à suivre.