Jeune fille frappée en maternelle : l'enquête avance, une seconde plainte déposéeIllustrationIstock
Le 4 septembre dernier, une professeure des écoles avait frappé une élève dans sa classe de maternelle. Une deuxième plainte aurait depuis été déposée. Voici ce qu'il faut savoir, deux semaines après l'acte.

Une scène qui n'est pas passée inaperçue et qui a choqué beaucoup de Français. Le 4 septembre dernier, une vidéo filmée dans l'école des Frères-Voisin à Paris (dans le XV e arrondissement) est  publiée par l'avocate des parents de la petite fille frappée sur internet.

On y découvre le comportement pour le moins autoritaire et inadapté d'une professeure de petite section à l'égard d'une élève âgée de trois ans à peine. Les parents avaient alors porté plainte immédiatement et la professeure avait été remplacée. Mais ce vendredi 13 septembre, une seconde plainte a été déposée à l'encontre de cette maîtresse, confirme Le Parisien. Cette dernière a été placée en garde à vue ce lundi. 

Une autre parent d'élève dénonce des faits similaires auparavant

Toujours selon les informations du Parisien, couplées avec celles de BFMTV, une parent d'élève aurait également déposé plainte pour dénoncer "des faits remontant à 2012" concernant cette professeure. À l'époque, l'accusée aurait mis "une grosse claque" à un petit garçon. La mère à l'origine de cette seconde plainte devrait être entendue par les forces de l'ordre prochainement. 

Cette scène violente filmée en début de mois avait fait réagir la semaine dernière la ministre de l'Éducation nationale, Nicole Belloubet, qui se disait "extrêmement choquée". "J'ai demandé sans délai le lancement d'une procédure disciplinaire, avec une suspension immédiate de la professeure" avait-elle évoquée sur le réseau social X.

L'état de santé de la petite fille est à ce stade compliqué. Selon l'avocate de la famille de la victime, M e Vanessa Edberg, "la fillette ne regarde pas les autres dans les yeux ou en face et refuse de parler de la maîtresse".  Quant à l'enseignante, elle "regrette profondément ce qu'il s'est passé" exprime son avocat, affirmant que sa cliente se trouve encore "en état de choc".