La marge vous permettant de ne pas être flashé sur l’autoroute par les voitures radar serait bien supérieure à 130 km/h. Et c’est la sécurité routière qui le dit.
Jean-Marie Le Pen aime le vin. Le champagne aussi, et tout ce que la France sait mettre en bouteille, a-t-il confié à la Revue du Vin de France à l’occasion d’un entretien accordé au magazine. L’ancien leader du Front national a même investi dans une maison de vin et a indiqué posséder une cave bien remplie, où trônent de grands millésimes comme des « Pétrus 1975 ». Jean-Marie Le Pen, qui n’hésite pas à entonner quelques chansons paillardes (« allant de la messe des morts aux chansons de cul et à boire ») pour ponctuer ses propos, explique que lui le champagne, « le vin français le plus emblématique, le plus international », est devenu un vin populaire. « Aujourd’hui, le plus modeste des ouvriers débouche du champagne »« Aujourd’hui, le plus modeste ouvrier aurait honte d’ouvrir une bouteille de mousseux. Il débouche du champagne, comme tout le monde » estime-t-il, indiquant être lui aussi être amateur de champagne, qui sert à fêter les victoires « comme les défaites d’ailleurs, car c’est le moment où l’on a le plus besoin d’être consolé. Et le vin est un grand consolateur ». Jean-Marie Le Pen révèle aussi que son « initiation au vin s’est faite… avec du cidre ». C’est une fois étudiant qu’il s’est initié au vin, et à l’alcool en général.« J’étais un champion du cul-sec »« On picolait du vin rouge, on faisait des concours de cul-sec » se souvient-il. « J’étais alors un champion du cul-sec, je l’avoue. Il faut dire que j’avais du mal à être ivre. Et surtout, je n’étais jamais malade » confie Jean-Marie Le Pen. « C’était l’âge des sottises » dit-il pour se justifier. Mais quand on l’interroge sur la baisse de consommation en France, le président d’honneur du Front national a son avis sur la question. « Elle baisse à cause de critères absurdes. On juge que vous êtes dans un état presque second lorsque vous avez bu deux verres de vin. C’est imbécile » estime-t-il, avant de confier : « Comme beaucoup de gens, il m’est arrivé de conduire en état de surchauffe sans jamais avoir de problème particulier ».« Les clochards sont souvent responsables de leur situation »Mais une interview de Jean-Marie Le Pen ne serait pas tout à fait complète sans quelques propos polémiques et autres dérapages. Dans les « off » de l’interview publiés par le magazine, Jean-Marie Le Pen évoque aussi sa vie et ses engagements politiques. « J’ai eu la chance d’avoir faim et d’avoir froid. Ce sont des cadeaux de la vie exceptionnels que ne connaissent même pas les pauvres qui n’ont faim et froid que très rarement. Je pense même que les clochards sont souvent responsables de leur situation » declare-t-il.