De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les restaurateurs souffrent beaucoup de la crise et de l’envolée des prix. Les prix de l’énergie, d’une part, alourdissent largement leurs factures. Car ils en consomment beaucoup : chauffage des salles pour les propriétaires de restaurants, et utilisation en masse des fours, à gaz ou électriques, des frigos ou même des chambres froides...
Pour le coût de leur matières premières, même problème : la viande, les légumes ou encore les produits laitiers ont vu leur prix exploser ces derniers mois. En effet, l’INSEE communiquait fin octobre avoir évalué la hausse des prix de l’alimentaire sur l’année révolue à la hauteur vertigineuse de 11.8%, comme le rapporte l’Humanité.
Restaurants : quels compromis peuvent-ils faire ?
Pour les restaurateurs, ou encore les boulangers dans ce cas-ci, pas question de faire l’impasse sur la qualité de leurs produits : "On est quand même en France, on aime la bonne bouffe, donc on n’est pas prêts du tout à rogner sur la qualité des produits." a confié Christophe Giardet, boulanger lyonnais, à franceinfo.
Une autre solution serait de diminuer les portions sans toucher au prix, comme certains distributeurs alimentaires le font : c’est ce qu’on appelle la « shrinkflation ». Cependant, les restaurateurs veulent l’éviter à tout prix : surtout dans le contexte de la vente de produits tout faits, ce genre de stratagème est facilement détectable par le client, qui n’appréciera certainement pas.
Augmenter ses tarifs parait aussi très compliqué. Dans les deux cas, les restaurateurs risqueraient de perdre leurs clients, ce qui est la dernière chose dont ils auraient besoin à l’heure actuelle.
Découvrez ci-dessous les techniques adoptées par les restaurateurs pour faire face à l’envolée des prix.