(illustration)Istock
La SPA d'Hirson, située non loin de la frontière belge, a retrouvé un chien dans un état extrêmement inquiétant. L'animal avait été mutilé vivant. ATTENTION : CERTAINES IMAGES PEUVENT CHOQUER

Alertée mercredi d'un cas possible de sévices sur un chien, la SPA s'est rendue au domicile d'un couple à Fourmies, situé à proximité de la frontière Belge. Corinne Flament, fondatrice de la SPA d'Hirson avoue "n'avoir jamais vu ça". Elle raconte à La Voix du Nord, que "les occupants ne voulaient pas ouvrir, les gendarmes ont insisté et c'est là qu'on a découvert l'animal".

C'est dans une cabane, au milieu d'ordures et de sacs de ciment que le chien a été retrouvé. L'animal était dans un état grave. "Sa peau était comme du carton, elle tombait en lambeaux. Sa chair laissait voir des tendons à vif, c'était horrible", précise Corinne Flament. Le seul moyen de soulager l'animal de ses blessures était de l'euthanasier, son cas était si grave qu'aucune autre solution n'était possible.

Quant aux propriétaire du chien, ils ont donné plusieurs versions au sujet des blessures qu'il a subies. "Une fois, ils nous ont dit qu'il s'était brûlé, puis qu'il avait la gale et à la fin, ils ont assuré qu'il s'était battu avec un autre chien", explique la responsable de SPA. La gendarmerie locale a ouvert une enquête et une autopsie devrait être réalisée prochainement.

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Les internautes s'en mêlent

Sur sa page Facebook, la SPA d'Hirson s'est fait l'écho de cette histoire scandaleuse. Corinne Flament explique ne pas avoir voulu "rester sans rien dire". Aujourd'hui 24 000 personnes ont réagi à cette publication et 10 078 personnes l'ont partagé.

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Le maire de Fourmies a aussi été touché par l'affaire et a posté un message sur les réseaux sociaux, demandant à ce que tout soit fait "pour que justice soit rendue". De son coté une utilisatrice de Change.org a lancé une pétition pour que les propriétaires de ce chien âgé de seulement 2 ans soient punis par la justice. Actuellement, 52 118 personnes sont signataires.

Les sévices graves et les actes de cruauté sur animaux sont punis de 2 ans de prison et de 30 000 euros d'amende.