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Grève incompréhensible selon les dirigeants de la SNCF ? Les revendications des contrôleurs sont-elles vraiment légitimes ? Dans tous les cas, le collectif national des ASCT, qui réunit des milliers de contrôleurs, sera en grève du jeudi 15 février dans la soirée au matin du lundi 19 février, à l'appel des syndicats SUD-Rail et de la CGT-Cheminots. La grève devrait être suivie, avec u n TGV inOui sur deux et un Ouigo sur deux annulés, rapporte le Point.
Leur revendication majeure ? Une hausse des salaires, de l'ordre de 150 à 250 brut par mois. En France, près de 10 000 contrôleurs circulent dans les trains de la SNCF, où leur présence est obligatoire. Leurs salaires varient en fonction de l'ancienneté, mais aussi des différentes primes dont ils peuvent bénéficier, rappelle également le journal.
2 401 euros en milieu de carrière
Selon les données de la SNCF, un contrôleur en début de carrière est payé 22 192 euros brut par an (1 842 euros sur douze mois) et jusqu'à 35 816 euros (2 984 euros) en fin de carrière. Le salaire en milieu de carrière se situe à 28 816 euros (2 401 euros). Ces chiffres datent de la période 2010-2015, mais peuvent correspondre à la situation actuelle, car le salaire des cheminots est gelé depuis 2014, expliquait Libération.
Les contrôleurs ont également d'autres revendications. Les voici.
Une prime de travail revalorisée
"Si nous sommes en arrêt maladie, on perd 40 % de notre salaire ", explique au Parisien Olivier Laugier, cofondateur du collectif ASCT. Pour leur retraite, seule la prime de travail est considérée. Déjà, en décembre 2022, une grève pendant les vacances de Noël leur avait permis d'obtenir notamment une prime de travail de 60 euros brut mensuels et l'augmentation de salaire automatique tous les quatre ans maximum.
Les grévistes souhaitent désormais une revalorisation de la prime travail de 500 euros brut par mois. La réponse de la direction ? Un gonflement de l'indemnité de résidence de 30 à 50 % et une nouvelle prime de partage de 400 euros.Insuffisant pour les syndicats, qui prennent déjà rendez-vous pour ce printemps s'ils ne sont pas entendus.
Il souhaite également une distinction claire entre fixe et prime. Voici pourquoi.
Distinguer prime et fixe
Une autre revendication des contrôleurs en grève : la distinction de la rémunération fixe mensuelle, des primes auxquelles les contrôleurs SNCF ont droit. Libération a ainsi expliqué que pour arriver à la somme de 3000 € bruts, il faut inclure les 25% de rémunération variable moyenne, à savoir des primes, venant compenser la pénibilité du métier et les horaires décalés. Ces primes permettent un supplément sur la fiche de paie mais ne sont pas prises en compte dans le calcul de la retraite.
Donc, il faut uniquement regarder le montant des salaires purs des contrôleurs SNCF, pointe un article de la Dépêche. Selon TF1, il serait de 2900 € bruts par mois pour un contrôleur en début de carrière et pourrait monter jusqu'à 4400 € bruts par mois pour un agent très expérimenté. Des salaires, plus conséquents que chez nos voisins européens. Un contrôleur expert italien en fin de carrière toucherait ainsi 2000 € bruts de moins par mois, nuance également le média.