De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Simplifier les intitulés des masters français et renforcer l’anglais dans les universités, telle est l’ambition de la ministre de l’Enseignement supérieur français. Geneviève Fioraso présente son projet de loi ce mercredi au Conseil des ministres. La ministre de l’Enseignement supérieur entend bien adapter les universités françaises à "la concurrence internationale". Pour ce faire, elle envisage notamment de mettre en place des formations intégralement en langues étrangères. "Les pays émergeants vont très vite, ils investissent massivement dans l’éducation, ils poussent toutes leurs classes d’âges, tous les jeunes, à poursuivre leurs études", a-t-elle expliqué mardi dans La Matinale de Canal Plus.
Moins de masters et des intitulés plus clairs
"Quand vous discutez avec un directeur de ressources humaines, il n’y comprend rien", a par ailleurs indiqué Geneviève Fioraso. En ce qui concerne les étudiants, la multiplication des masters et leurs intitulés parfois très précis ne les aiderait pas dans leurs choix d’orientation. D’après Le Figaro étudiants, un diplôme de masters "se décline en cinq domaines, 1841 mentions et 5806 spécialités". La ministre a églement confié dans un entretien accordé au Monde qu’elle n’envisage pas de supprimer des masters mais plutôt de rassembler certaines matières rares entre universités. Les étudiants n’ont visiblement pas attendu ce projet de la loi pour simplifier la nomenclature de leur formation. Sur leur CV, ils n’indiquent souvent que le début du nom de leur diplôme.