De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Face au recul épidémique, le gouvernement décide d'assouplir les restrictions sanitaires. "Lorsque vous êtes dans une période de décroissance d'une vague épidémique, que le virus circule moins, nous respectons ce principe de proportionnalité et de territorialisation des mesures, c’est-à-dire que nous devons être capables de dire 'cette mesure-là n'est plus indispensable dans ce territoire à ce moment-là'. C’est notre philosophie depuis le début", détaillait le ministre de la Santé, Olivier Véran, le lundi 20 septembre sur BFMTV.
En effet, le port du masque devrait être levé dans les écoles primaires de certains départements, ainsi que les jauges dans les établissements recevant du public. La mesure devrait uniquement concerner les départements dont le taux d’incidence est passé sous le seuil d’alerte, fixé à 50 cas pour 100 000 habitants, et le taux de vaccination pourrait également être pris en compte d'après les informations du Midi Libre.
"Une erreur monumentale" selon certains épidémiologistes
Pendant quelques jours, il était également question de lever localement le pass sanitaire dans les départements où le virus circule le moins.
Pour Catherine Hill, épidémiologistes interrogée par BFMTV, un pass sanitaire localisé serait "une énorme erreur". "Les gens vont pouvoir aller tranquillement dans le département d’à côté, s’ils n’ont pas de passe, ou s’ils ne veulent pas se faire vacciner, et ils vont contaminer autour d’eux, dans les restaurants, dans les cinémas…", a-t-elle expliqué sur la chaine télévisée.
Et elle n’est pas la seule à le penser. Sur Europe 1, Benjamin Davido, médecin infectiologue à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches, estimait qu’il ne fallait "pas réitérer les erreurs de 2020." "On avait différencié la France en plusieurs couleurs en expliquant que là où ça allait bien, on pouvait faire tout ce qu'on voulait. Si on lève les restrictions, on fait repartir l'épidémie" déclarait-il, ce samedi 18 septembre.
Pour d’autres, un relâchement des gestes barrières peut être envisagé si les conditions le permettent, à conditions de rester vigilants. "Au-dessous de 30 cas/100K pop sur une semaine, on entre en zone verte", déclarait sur Twitter Antoine Flahault, épidémiologiste et directeur de l'Institut de santé globale à l'université de Genève. "Passe et gestes barrières sont probablement moins nécessaires, à condition que les autorités sanitaires restent vigilantes et ré-instaurent ces mesures dès le seuil dépassé, avant l’arrivée du grain."
Découvrez dans notre diaporama les départements dans lesquels les restrictions pourraient être levées. Les départements sélectionnés sont ceux dans lesquels le taux d’incidence est inférieur au seuil d’alerte, selon les dernières données de Santé Publique France.