De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
C'est une mesure controversée. La région Ile-de-France a adopté jeudi le financement de tests salivaires et éthylotests dans les lycées franciliens afin de dépister la présence de drogues et d'alcool chez les lycéens.
"La région va demander à chaque établissement 'd’établir un diagnostic sur la consommation des substances addictives' et d’identifier les éventuels trafics à proximité des lycées", précise LeMonde.fr.
"Une mission pour la justice ou la police"
Le texte va même encore plus loin puisqu'il permettra aussi d'effectuer des analyses des eaux usées des lycées afin de détecter des possibles consommations de drogues. Ce sera toutefois "une détection totalement anonyme" qui donnera "une vision claire et objective" de la consommation dans chaque lycée, ajoute le site d'information.
Ces mesures inquiètent le syndicat des chefs d'établissement, qui juge inadéquats ces tests antidrogue. "Le conseil régional dit qu'il n'y a pas de problème juridique, mais ce n'est pas vrai. En cas de vol, l'établissement n'a même pas le droit d'ouvrir le sac des élèves. Alors, forcer un élève à faire un test salivaire, c'est une mission pour la justice ou la police, pas pour les lycées", explique Philippe Tournier, le secrétaire général du syndicat des chefs d'établissement (SNPDEN), interrogé par LePoint.fr.