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Depuis son arrivée dans le quartier du Pile à Roubaix, la famille Godefroy a été victime de harcèlement de la part d’une bande de délinquants.
Cambriolée deux fois, victime de multiples dégradations allant jusqu'à l’incendie volontaire de leur véhicule, cette famille de deux enfants a été relogée en urgence dans un hôtel de la ville.
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Deux des jeunes qui auraient participé à ce harcèlement livrent leur version des faits, pour le moins glaçante, dans les colonnes de la Voix du Nord (article payant).
Le journal raconte s’être rendu dans le quartier en question pour réaliser un reportage et être tombé sur ces jeunes : "C’est la faute de Philippe Godefroy, le père harcelé. Un jour, il a pété un plomb parce qu’on faisait du bruit (…) Le père est sorti avec un flingue qui avait tout l’air de ne pas être en plastique. Je suis arrivée, j’ai vu mon pote les bras en l’air", expliquent-ils.
Ces deux jeunes de 17 et 18 ans se défendent en expliquant que le père de famille "a voulu faire sa loi, c’est normal qu’il y ait des représailles. Il se fait passer pour une victime, mais une victime c’est quelqu'un qu’on frappe. On l’a pas touché ni lui, ni ses enfants".
"Et avant, il y a deux ans, on faisait bien pire"
Les deux jeunes hommes ne comprennent pas pourquoi "cette famille fait tout ce cirque". Ils contestent les accusations de trafic de drogue et de cambriolage : "Nous deux on ne vole pas, si on le faisait on irait plutôt au parc Barbieux (un autre quartier de Roubaix). Ici les gens n’ont rien, ils n’ont pas d’argent".
Ils affirment au journal "qu’il y a des familles dans la rue avec lesquelles ça se passe très bien. Et avant il y a deux ans, on faisait bien pire". Ils racontent avoir squatté la maison voisine de celle de la famille : "Sa maison, c’est devenu une boite de nuit. On buvait, on cassait tout, on faisait du bruit jusqu'à 4 heures du matin. Mais bon c’est de sa faute, elle avait qu’à pas nous inviter au départ".
Les Godefroy ont été reçus mardi par le maire de la ville de Roubaix, Guillaume Delbar. La famille a accepté d’être relogée en urgence, toujours à Roubaix, "mais les barbares sont encore là, le combat continue", lance le père de famille, visiblement très affecté par les évènements.
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