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C’est un récit tristement commun. Au retour de leurs vacances, une famille découvre son logement squatté… Et ne peut donc pas rentrer chez elle. Certains de ceux qui occupent les maisons des autres n’attendent d’ailleurs pas les congés, comme le rappelait La Dépêche, en 2021 : en Occitanie, 13 affaires de demeures squattées ont été recensées entre le 1er janvier et la fin mai de la même année. Roland, un Toulousain de 88 ans, avait particulièrement ému la nation à l’époque : l’octogénaire avait éjecté de son domicile après le changement des serrures de sa maison, survenu en son absence. Il désirait alors vendre son domicile pour se rapprocher de son épouse, en Ehpad à Albi.
Pour ne pas souffrir le même genre de situation, il est essentiel de faire particulièrement attention… et de suivre quelques conseils avant de s’absenter, par exemple pour partir en vacances. Plus d’informations à ce propos dans notre diaporama, que vous retrouverez ci-après, en conclusion de cet article.
Qui sont les squatteurs, au juste ?
Contrairement à ce que d’aucuns pourraient affirmer, poursuit La Dépêche, il n’existe pas de profil-type du squatteur en France.
“Il n’y a pas de profil type des habitants des squats. Une partie des squatteurs trouve dans le squat un endroit qui articule lieu de vie, espace de travail et activités artistiques ou militantes. Ceux-là sont plutôt jeunes, et bénéficient souvent d’un certain capital culturel. Néanmoins, la très grande majorité des habitants des squats font face à des difficultés d’accès au logement (y compris d’ailleurs les précédents), et choisissent de squatter plutôt que de rejoindre un logement trop onéreux, peu confortable, éventuellement éloigné et isolé”, indiquait Florence Bouillon, maître de conférence en sociologie à l’université Paris VIII et chercheuse au centre Norbert Elias, EHESS-CNRS, dans une interview accordée à la revue Regards croisés sur l’économie, il y a des années de cela.