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Ce jeudi, le suspect dans l'affaire de la disparition de la petite Maëlys a du être transféré dans une autre prison après avoir reçu des menaces de mort de la part de ses codétenus. Dans le cadre des affaires criminelles liées aux enfants, ce n'est pas un cas isolé. 

Nordahl Lelandais, mis en examen et écroué le 3 septembre dernier pour "enlèvement et séquestration" dans le cadre de l’affaire Maëlys, a dû changer de prison jeudi. L’homme, jusqu’alors incarcéré à la maison d’arrêt de Varces Grenoble, a été transféré au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier, en Isère, a révélé le Dauphiné Libéré. L’individu recevait des insultes et des menaces de mort de la part de ses codétenus.  

"Nordahl L. était à l'isolement à la maison d'arrêt de Varces-Grenoble. Suite à des insultes et des menaces de mort de la part d'autres personnes incarcérées dans l'établissement, il a été en effet transféré ce jeudi au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère)", a confirmé une source proche du dossier à LCI.

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Cette situation n’est pas sans rappeler celle de Murielle Bolle, incarcérée fin juin dernier dans le cadre de l’affaire Gregory. Après sa mise en examen pour "enlèvement suivi de mort", la femme de 48 ans, avait été écrouée à la prison de Dijon. L’avocat de la suspecte, Me Christophe Ballorin, avait expliqué au Bien Public que sa cliente vivait "un calvaire".

"Elle est menacée de mort, elle est à l'isolement mais elle n'en peut plus. Elle vit un cauchemar !", avait ajouté l’avocat au journal. Murielle Bolle avait entamé une grève de la fin avant d'être libérée début août. Elle a été placée sous contrôle judiciaire et vit désormais chez un retraité dans la Nièvre, à 400 kilomètres des Vosges où elle a interdiction de se rendre. 

Marc Dutroux, condamné à la prison à perpétuité en 2004, a également subi les remontrances de ses codétenus. Reconnu coupable, entre autres, d’assassinats et de viols sur mineurs, l’individu a reçu de nombreuses menaces en prison malgré son isolement. Comme l’a indiqué la RTBF, les surveillants de la maison d'arrêt de Nivelles (Belgique) avaient dû intervenir en 2010 pour que l’homme ne soit pas passé à tabac par les autres prisonniers. 

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