De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le mystère est encore très loin d’être résolu. L’interpellation de Cédric Jubillar le 18 juin dernier n’a pas mis un point final à cette affaire qui reste encore aujourd’hui inexpliquée. Delphine Jubillar a donné son dernier signe de vie le 15 décembre dernier, après avoir envoyé une photo à son amoureux, puis s’est volatilisée dans la nature. Si la thèse d’un départ volontaire n’a jamais vraiment tenu aux yeux des enquêteurs, ces derniers ont refermé une à une les différentes pistes évoquées - notamment celle d’une mauvaise rencontre – tout en tissant leur toile autour de Cédric Jubillar.
Affaire Jubillar : les "mensonges" de Cédric
Six mois jour pour jour après la disparition de sa femme, le trentenaire a été sommé de s’expliquer une nouvelle fois devant les gendarmes de la section de recherche de Toulouse, mais en tant que suspect et plus seulement époux de Delphine Jubillar. Le procureur de la République de Toulouse a expliqué dernièrement que les enquêteurs étaient persuadés de son implication dès son coup de fil, puis à leur arrivée sur les lieux. Pour justifier son propos, il a donné plusieurs exemples des "mensonges" de Cédric Jubillar et des éléments à son encontre. Il conteste toute implication dans la disparition de sa femme.
Trois questions restent encore sans réponse. La première se joue dans les dernières minutes du 15 décembre ou les premières du 16 décembre : Delphine Jubillar est-elle sortie vivante de chez elle ? Dans un article en date du 22 juin, La Dépêche affirme que les enquêteurs "ont la certitude que la jeune infirmière n’a jamais quitté son domicile vivante". Refermant la piste de la disparition volontaire, le procureur de la République de Toulouse a listé les objets que la jeune femme a laissé derrière elle, notamment ses lunettes de vue, son sac à main, son chargeur de téléphone et les clefs de sa voiture.
Pour les gendarmes, quelque chose a fait basculer Cédric Jubillar ce soir du 15 décembre, mais quoi ? C’est la deuxième question sans réponse dans cette affaire.
Affaire Jubillar : une dernière dispute ?
Que s’est-il passé entre Cédric et Delphine Jubillar le soir du 15 décembre ? Interrogé une première fois par les enquêteurs, le trentenaire affirme qu’il n’y a pas eu de dispute entre sa femme et lui ce soir-là. Il ajoute que leur séparation se passe bien, malgré le fait qu’ils fassent chambre à part depuis quelques mois. Sa déclaration sera contredite peu de temps après par le témoignage de son fils Louis, six ans. Ce dernier a indiqué aux enquêteurs avoir entendu ses parents se disputer après être monté dans sa chambre, vers 23 heures. Des voisines disent avoir entendu des cris, en direction de la maison du couple Jubillar.
S’il y a effectivement eu une dispute entre eux ce soir-là, quelle en était la cause ? Le procureur de la République de Toulouse a avancé la piste de travail des enquêteurs, évoquant la "grande difficulté de Cédric Jubillar à accepter la séparation". Delphine Jubillar a-t-elle annoncé à son époux qu’elle le quittait à court terme et en plus pour un autre homme ? Cédric Jubillar est-il tombé sur un message qu’il n’aurait pas dû voir ? Les enquêteurs doivent encore préciser le scénario de ce soir d’hiver, alors que le suspect nie avoir joué un rôle dans la disparition de sa femme. Leur priorité : retrouver Delphine Jubillar.
Affaire Jubillar : où est le corps de Delphine ?
Le procureur de la République de Toulouse a douché les derniers espoirs de retrouver Delphine Jubillar vivante. Lors de son point avec la presse, il a en effet évoqué la piste d’un "homicide conjugal", mais sans cadavre ni scène de crime. Les gendarmes vont donc poursuivre les battues dans le village de Cagnac-les-Mines et ses environs, à la faveur de nouveaux indices ou nouvelles informations.
Interrogée par Le Point, une cousine de la disparue explique que "Cédric travaille dans le bâtiment… Il peut connaître des endroits, des maisons isolées". "Il a travaillé en tant que maçon, alors on imagine tout", conclut-elle auprès de l’hebdomadaire.